Apaiser nos tempêtes

🌪Ce roman sociologique est une tempête d'émotions, un hymne à la maternité et à l'amour 💛 Il explore toute la complexité de devenir mère, on ne naît pas mère on le devient... Je mettrais juste un léger bémol sur quelques longueurs et la fin qui m'a laissée un peu sur ma faim. 🌪(Voir résumé en slide) 2 femmes, 2 choix, 2 parcours de vie. Elles ne ne connaissent pas et sont de milieux différents ... Toutes les 2 enceintes par accident à la sortie de l'adolescence, l'une décide d'avorter et l'autre décide de garder le bébé... Elles vont traverser des joies et des drames, elles vont connaitre le doute, l'angoisse, la déception, le sacrifice  mais c'est à travers leurs combats, leur courage et leur persévérance qu'elles vont apprendre à devenir mères et femmes ... 🌪D'une écriture apaisante empreinte de poésie, l'auteure a voulu montrer combien chaque expérience de la maternité est unique, combien nos choix déterminent nos vies, combien l'amour inconditionnel qu'on porte à son enfant peut nous faire braver les pires tempêtes. C'est aussi une vraie réflexion sur la société américaine même si ce roman date un peu car il a mis du temps à être traduit. Du même auteure mais d'un genre différent, je vais de ce pas enchaîner avec "dans la forêt" 📚

Ça m'a fait tellement plaisir de retrouver cette autrice ! Son second roman après "Dans la forêt", il date déjà un peu, il a mis du temps à être traduit, mais alors, le rapport à l'avortement, aux jeunes mamans, les rapports sociaux en général face aux personnes isolées est assez violent de réalisme. Tout semble assez réel, tu peux à chaque moment te dire que tu aurais pu être dans telle ou telle situation. C'est l'histoire de deux femmes qui ne se connaissent pas, qui sont différentes et qui vont surtout faire des choix différents. L'effet boule de neige va construire leur vie, et c'est touchant, effrayant, révoltant, tendre ... On apprend avec ce roman, et ça fait du bien ❤️

En s’emparant de sujets brûlants tels l’avortement et la maternité, Jean Hegland nous livre un récit aussi bien universel qu’intemporel sur la condition féminine, la fonction de la famille, la répartition des tâches et la charge mentale au sein d’un couple… et ce que c’est que d’être mère. Résumer, donc, ce pavé à « une histoire sur la maternité », c’est enlevé l’essence même de ce qui fait de ce récit un splendide et profond roman. Anna et Cerise n’ont, pour ainsi dire, rien en commun. Sauf le fait de tomber enceinte par accident, à l’adolescence. Alors qu’Anna étudie la photographie avec brio et talent, laissant présager d’un avenir radieux ; Cerise, quant à elle, est une lycéenne malmenée par la vie, qui ne rêve que d’un peu d’amour pour échapper à son quotidien étouffant avec sa mère qui peine à joindre les deux bouts. Lorsque toutes deux découvrent le pot aux roses, Anna décide d’avorter et tandis que Cerise, elle, décide de mener sa grossesse à terme. Enfin, elle décide, tout est relatif : Cerise, de par sa condition sociale, n’a pas connaissance de toutes les options qui s’offrent à elle ; seulement de celles que ce couple pro-vie lui présentent : garder le bébé et l’élever, ou garder le bébé et le faire adopter. Au fil des années, les deux jeunes femmes grandissent et deviennent des adultes à part entière. Si elles ont chacune pris une décision différente, leur choix les aura marquées à vie, façonnant, irrémédiablement, une partie de celle qu’elles sont aujourd’hui. De jours en jours, elles apprennent ce que c’est que d’être mère, d’être femme. Loin des stéréotypes dorés et édulcorés sur la maternité, les deux femmes tentent de faire au mieux, avec ce qu’elles sont. Avec leurs cicatrices, leurs joies et leurs peines. Jean Hegland, bien loin de nous présenter un simple roman sur la maternité, en profite pour dénoncer le système social américain qui ostracise et condamne à ne jamais être en mesure de sortir la tête de l’eau. Un système sclérosé, paralysé, incapable de dépasser le mythe du self-made man, pour tendre la main à autrui. Ce roman a été écrit en 2004 et 17 ans après, il est plus que jamais dans l’air du temps... Un roman sociologique comme je les aime, qui se veut bien plus profond et psychologique qu’il ne laisse paraître.

En s’emparant de sujets brûlants tels l’avortement et la maternité, Jean Hegland nous livre un récit aussi bien universel qu’intemporel sur la condition féminine, la fonction de la famille, la répartition des tâches et la charge mentale au sein d’un couple… et ce que c’est que d’être mère. Résumer, donc, ce pavé à « une histoire sur la maternité », c’est enlevé l’essence même de ce qui fait de ce récit un splendide et profond roman. Anna et Cerise n’ont, pour ainsi dire, rien en commun. Sauf le fait de tomber enceinte par accident, à l’adolescence. Alors qu’Anna étudie la photographie avec brio et talent, laissant présager d’un avenir radieux ; Cerise, quant à elle, est une lycéenne malmenée par la vie, qui ne rêve que d’un peu d’amour pour échapper à son quotidien étouffant avec sa mère qui peine à joindre les deux bouts. Lorsque toutes deux découvrent le pot aux roses, Anna décide d’avorter et tandis que Cerise, elle, décide de mener sa grossesse à terme. Enfin, elle décide, tout est relatif : Cerise, de par sa condition sociale, n’a pas connaissance de toutes les options qui s’offrent à elle ; seulement de celles que ce couple pro-vie lui présentent : garder le bébé et l’élever, ou garder le bébé et le faire adopter. Au fil des années, les deux jeunes femmes grandissent et deviennent des adultes à part entière. Si elles ont chacune pris une décision différente, leur choix les aura marquées à vie, façonnant, irrémédiablement, une partie de celle qu’elles sont aujourd’hui. De jours en jours, elles apprennent ce que c’est que d’être mère, d’être femme. Loin des stéréotypes dorés et édulcorés sur la maternité, les deux femmes tentent de faire au mieux, avec ce qu’elles sont. Avec leurs cicatrices, leurs joies et leurs peines. Jean Hegland, bien loin de nous présenter un simple roman sur la maternité, en profite pour dénoncer le système social américain qui ostracise et condamne à ne jamais être en mesure de sortir la tête de l’eau. Un système sclérosé, paralysé, incapable de dépasser le mythe du self-made man, pour tendre la main à autrui. Ce roman a été écrit en 2004 et 17 ans après, il est plus que jamais dans l’air du temps... Un roman sociologique comme je les aime, qui se veut bien plus profond et psychologique qu’il ne laisse paraître.

dévoré en 3j! Une merveille Ps: mon correcteur voulait écrire « la fin guérie » à la place de « la dinguerie », et c’est totalement ça.