Si par une nuit d'hiver un voyageur

Pour saisir les poupées russes d'Italo Calvino. La page Wikipedia signale que ce roman s'inscrit dans le courant postmoderniste... Et en effet, ce livre, c'est le néant. Il déconstruit ce qu'il se construit, pour construire, puis abolir, et ainsi de suite. J'étais extrêmement frustrée au début, par tous ces incipits inachevés, ce langage parfois difficile à appréhender. Puis j'ai arrêté de me prendre la tête, j'ai laissé tomber tous mes préjugés fondés sur toutes mes précédentes lectures pour me laisser porter par cet écrit. Au-delà d'une structure inédite, Italo rend un bel hommage à tous.tes les lecteur.ices, à toutes les motivations qui nous poussent à ouvrir un livre. Qu'importe la raison, tant que nous continuerons à lire, la vie existera. #monavisdelete

Faut s’accrocher pour aller jusqu’au bout, cela dis Italo génie ultime le gars s’ennuyait tellement qu’il ses donné des défis avec ses copains écrivains et bim il a fait ce livre. L’impression de lire un exercice d’écriture mais le dénouement vaut le coup !!!

"S'ouvrir un passage dans la barrière des pages au fil de l'épée, voilà qui va bien avec l'idée d'un secret caché dans les mots : tu te fraies un chemin dans ta lecture comme au plus touffu d'une forêt." "Le moment le plus important, à mes yeux, c'est celui qui précède la lecture. Parfois le titre suffit pour allumer en moi le désir d'un livre qui peut-être n'existe pas." Que penser de ce roman ?! C'est mon premier Calvino, et si j'ai bien compris, il n'a rien à voir avec ses autres romans. L'histoire... Un livre dans le livre. Le lecteur, vous, moi, suit un autre lecteur, à la poursuite de suites de romans... Extrêmement bien écrit, extrêmement tordu ! J'avais parfois l'impression de lire du Boris Vian... Ce qui pour moi est un énorme compliment ! Je me suis perdue parfois dans les lignes, vite retrouvée par l'énergie des mots... Une pépite ce roman, inclassable, incomparable, unique !