Train d'enfer pour Ange rouge. Deuils de miel

Je suis une grande fan de thriller, et ceux de Thilliez sont célèbres alors j'ai décidé de découvrir cet auteur avec l'un de ses premiers romans. Train d'enfer pour Anges rouges, ma littéralement surprise. Les chapitres sont long, certains fois dur à suivre, mais l'intrigue nous pousse à en savoir plus. Beaucoup de termes techniques sont employés, et malgré les explications j'avais un peu de mal à suivre, et j'avais peur que ça me fasse abandonner. Mais j'ai continué et sans regret puisque la fin ma étonnamment laisse sans voix. L'auteur sait faire durer le suspense. Quant à la suite, Deuils de Miel je l'ai dévoré ! Plus de tensions, plus de souffrance, j'ai ressenti une vrai "connexions" avec Sharko. On sent l'évolution dans la plume de l'auteur, il va droit au but et ça m'a fait accroché à cette suite. Le personnage en bave encore plus sur ce second opus, il en perd la tête et nous avec lui. 🌟🌟🌟/5

Train d’enfer pour ange rouge. Après avoir terminé la trilogie Traskman (Le manuscrit inachevé, il était deux fois et labyrinthes), la bibliographie de Thilliez m’a intéressé fortement, ce qui m’a fait pencher sur le cas de son personnage le plus récurrent : Sharko. Je ne voulais pas commettre la même erreur qu’avec les trois œuvres précédemment citées et commencer par la fin. Train d’enfer pour ange rouge s’est avéré être le premier de la série, alors j’ai pris ma place dans le wagon de cette aventure. A peine le livre ouvert que l’engin démarre. La locomotive ne perdra pas de temps à nous plonger dans le bain. Un bain froid. Un bain triste. Un bain sanglant. L’histoire nous montre rapidement son teint rubis virant au grenat. Une histoire lourde, longue, pour étayer ce que vit Sharko lors de cette enquête. L’ange rouge. Il prendra soin de nous éreinter au même rythme qu’il le fait avec notre commissaire. Paradoxalement, malgré la fatigue, une voix irrépressible me chuchotait de poursuivre et d’aller au bout de cette enquête. Si on devait comparer ce roman à un immeuble, la structure serait lugubre, sombre, avec très peu de lumière. Trop peu. Le dernier étage correspondrait au premier chapitre et le dernier chapitre serait le rez-de-chaussée. Dans cette bâtisse sans ascenseur, chaque étage contient son lot d’émotion, et la cage d’escalier, la colonne vertébrale qui relie le tout, ne nous livrera dans sa descente que la mort, la démence humaine et ses ravages. Une mort pénible, douloureuse, inhumaine. Et ce n'est qu’en empruntant enfin la sortie que l’on pourra se permettre de souffler, d’observer à l’horizon un rayon de soleil. Je serais passé par toutes les émotions durant ma lecture, m’attachant au personnage de Sharko au fur et à mesure de ce long trajet, qui aura eu pour terminus … non je préfère que vous le découvriez par vous-même !! Deuils de miel Après l’éclairci d’espoir à la fin de l’enquête sur l’Ange rouge, Thilliez prendra le soin d’assombrir le ciel dès le début. Arrivés au terminus du premier roman, mais pas à celui des aventures éreintantes de notre Sharko. Difficile de vous parler de ce polar sans spoiler mais je vais faire au mieux ! Après un (très) malheureux évènement dans sa vie, le commissaire reprend difficilement du service. On se retrouve alors dans une église, face à un corps sans vie. Un corps féminin totalement rasé, nu, et agenouillé dans un confessionnal. En surface, pas de blessure. Intérieurement les organes ont implosé. Un assassin gourmand d’énigmes religieuses, et de meurtre. Encore une autre facette des limites morales humaines, de l’aliénation mentale. Un récit haletant qui nous fera encore une fois transiter de l’homme au policier, du policier à l’homme. Rencontre fortuite, insectes et miel, attention où vous mettez les pieds…

Le dénouement de l'histoire "Train d'enfer pour ange rouge" est prévisible. Cependant, dans les deux histoires, on s'attache facilement au personnage Sharko.

Franck Thilliez est un auteur avec lequel j’entretiens une relation très particulière… En effet, j’ai une bonne partie de ses livres dans ma PAL, mais au moment d’en lire un, je me dis toujours « non, plus tard »… Non pas que je n’aie pas envie de lire ses livres, bien au contraire, mais j’en ai lu ou entendu tellement de bien que je me les garde toujours au chaud un peu comme quelque chose de réconfortant qu’on garde en réserve pour faire durer le plaisir. J’avais déjà lu Train d’Enfer pour Ange rouge et Deuils de Miel il y a plusieurs années, mais guère plus de Thilliez. Bien décidé cette fois-ci à explorer plus en avant l’univers de l’auteur, j’ai recommencé par le début, les premiers ouvrages et les premières enquêtes du commissaire Sharko. Et quel plaisir à nouveau ! Les deux histoires sont excellentes, originales et particulièrement bien ficelées ! On y découvre un Sharko à la personnalité complexe : sombre, torturé et sans limite parfois, mais aussi talentueux, instinctif, attachant… Les univers sont totalement différents : dans Train d’Enfer pour Ange rouge, on évolue dans les milieux SM avec au programme violence, torture (pas forcément du goût de tout le monde car assez trash), délits sur internet tandis que dans Deuils de Miel on évolue au milieu des insectes. Si le début de Train d’Enfer pour Ange rouge rappelle un peu dans le style le tout premier ouvrage de Thilliez Conscience Animale qui n’était pas une réussite (beaucoup de comparaisons malvenues et lourdes, style pas assez direct, phrases à rallonge…), l’ouvrage se libère de ces défauts au fur et à mesure de la lecture pour devenir vraiment bon. Et qu’elle ambiance ! Je me souviendrai longtemps de la description mémorable de l’abattoir faire par Thilliez, je m’y serais cru tellement tout y est décrit avec précision et justesse ! Quant à Deuils de Miel, c’est simple, j’ai adoré, mais où Thilliez va chercher toutes ses idées ! Bref, quel talent dès les premiers livres, Thilliez est magistral et je vais enchaîner avec le reste de sa bibliographie très bientôt !

à franck thilliez : mec qu’est-ce qui t’es arrivé pour sortir des trucs comme ça à franck sharko : mon bébou viens là je veux te faire un câlin pour que tu relâches un peu de pression