Que sur toi se lamente le tigre
Flammarion., 2021
Grand Format
Emilienne Malfatto
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22 avis sur ce livre
- Francky the reader- 20/06/2023Court mais bonLivre bref, trop bref, mais prenant et une certaine forme de poésie. Critique courte comme l’histoire 😉30
- BookLy- 13/12/2022Très beau6️⃣ jours de Covid. Terrassée par la fatigue. Incapable de travailler, de te concentrer. Aucune lecture ne parvenait à retenir ton attention. Tu as renoncé. Résignée. L'épuisement a gagné. 📖 Et puis le septième jour, au lieu de te reposer, te voilà debout. Tu ouvres ce livre. Très court. Parce qu'il est court, tu envisages qu'il n'accaparera pas ton attention trop longtemps. Tu te trompes. Il va te poursuivre, ce roman. Longtemps. Irak. Une jeune femme va mourir. Mourir d'avoir aimé. Hors mariage. Sa voix d'abord, sa voix amoureuse. La jeune fille succombe au désir de l'ami de son frère. Suivront d'autres pages. D'autres témoignages. Tu choisis ce mot parce qu'il te semble qu'on ne peut les nommer autrement. Un crime se produit. Il ne peut s'agir que de témoignages. Celui des frères. Du tueur. De la sœur. De la mère. Chacun accepte ce crime. Et tu retiens tes cris, tu les maches et les remaches, tu voudrais oublier la réalité de cette histoire. 🤍 Un texte très court. Très beau. Que sur chaque femme bafouée, maltraitée, blessée, martyrisée, tuée, humiliée..., se lamente le tigre.30
- Minette.Morvan- 11/08/2022Un premier roman percutant …"Dans ce pays de sable et de scorpions, les femmes payent pour les hommes". Elle, celle qui n’a pas de nom, parce qu’elle est toutes les femmes, d’ici ou d’ailleurs qui plient encore sous le joug de l’homme, des traditions. Elle qui ne s’appartient pas parce qu’elle est l’ombre. Elle, qui va payer de sa vie parce qu’elle n’a pas dit non au désir d’un homme, un homme qui avant de mourir voulait jouir, posséder. Rien ne viendra changer le sort qui lui est réservé. Un roman très court, mais percutant. "Nous naissons dans le sang, devenons femmes dans le sang, nous enfantons dans le sang. Et tout à l’heure, le sang aussi. Comme si la terre n’en avait pas assez de boire le sang des femmes." "Dans cette famille, une femme déshonorée est une souillure que seul le sang peut laver. On jettera des pelletées de sable sur son corps et sur son souvenir, on l’oubliera au vent du désert et aux pluies de décembre, jusqu’à ce que tous, nous puissions prétendre qu’elle n’a jamais été."30
- Paulinemollot- 28/05/2024PercutantL’histoire se passe en Irak. L’auteur montre le pouvoir et la domination des hommes d’un côté et de l’autre l’impuissance et le malheur des femmes. Personne ne pourra changer les choses, la mère, la belle soeur, le petit frère.. ils ne pourront pas aller à l’encontre de cette tragédie. Celui qui veut tuer, y arrivera… La fin est inéluctable, les péchés et le non respect des « règles » dictés par cette religion, sont plus fort que tout. C’est une écriture forte, puissante et poétique. Véritable livre « coup de poing ».20
- Evergreen13- 26/02/2022Un fleuve de sang 🇮🇶🖤🖤🖤Le fleuve, c’est le Tigre, qui traverse l’Irak du Nord au Sud, en passant par Bagdad, avant de rejoindre l’Euphrate. Le sang, c’est celui des hommes et des femmes de ce pays martyr. Celui des hommes qui font la guerre et tombent sous les bombes ou sous les balles des ennemis ou, comme Mohammed, touché par « erreur », une victime collatérale, comme tant d’autre, pulvérisé, dont il ne reste rien à porter en terre… Le sang des femmes surtout, (« Nous naissons dans le sang, devenons femmes dans le sang, nous enfantons dans le sang. ») celui qui devra réparer la faute, restaurer l’honneur de la famille. Les mots ont (parfois) une force incroyable. Dans ce court roman, l’auteure nous fait vivre quelques heures de la vie d’une jeune femme, et alterne les voix, celle de cette femme, mais aussi celle de sa belle sœur, de ses frères Amir et Ali… C’est comme si nous étions près d’elle, comme si nous pouvions la toucher, écarter son voile, la prendre dans nos bras, l’emmener loin du sort tragique qui l’attend et auquel elle semble résignée. C’est un très très beau roman (le premier de l’auteure), d’une puissance et d’une tristesse infinie… Que te pleurent les Anciens d’Uruk aux remparts que te pleurent les gens d’Uruk qui derrière nous nous désignaient du doigt et nous bénissaient et que l’écho des pleurs retentisse dans les campagnes Que sur toi se lamentent l’ours et l’hyène le tigre et le léopard, le chacal et le lion le cerf, les gazelles et tous les animaux de la plaine. Que sur toi se lamente le fleuve Oulaï dont nous avons parcouru les rives. Que te pleure le pur Euphrate où nous puisions notre eau. Que sur toi se lamentent ceux qui t’ont fait goûter le pain pour la première fois. Que te pleurent les frères et les sœurs. Abed Azrié20
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