La popularité de ce livre sur Gleeph
1174
j'ai
634
wishlist
125
je lis
1227
j'ai lu
732
j'aime
Ma note
Note moyenne
4.46(26 notes)
Résumé
Chicago, années 1960. Karen Reyes, 10 ans, se passionne pour les fantômes, les vampires et les créatures du même genre. Elle-même préfère s'imaginer en loup-garou qu'en femme. Lorsque sa voisine Anka Silverberg, survivante de la Shoah, meurt, elle mène des recherches sur l'Allemagne nazie et découvre la réalité complexe des monstres. Grand prix de la critique ACBD 2019, Fauve d'or 2019.
2.1k personnes l'ont dans leur bibliothèque
Lno_
Camikk
Rico
Moudam
Le gueu...
SliceOf...
Lanarra...
Chloé
ClaireB...
Ju'
39 avis sur ce livre
- JeanielR- 17/07/2021Coup de foudreCet ouvrage m'a fait un effet monstre, un chamboulement du coeur et de l'esprit. Les graphismes sont magnifiques, l'histoire touchante et terriblement réaliste. Des mystères, des misères, une horreur inexplicable et difficilement imaginable, et vous vous retrouverez avec dans les mains l'un des romans graphiques les plus grandioses qu'il m'ait été donné de lire. La fin nous laisse entendre que le second volume sera tout autant magistral. Je ne sais que dire d'autre pour vous inciter à le dévorer !181
- Cathylit- 26/05/2020ÉpoustouflantBon mardi à tous, un roman graphique aujourd'hui dont on a beaucoup entendu parlé au moment de sa sortie mais que je viens seulement de lire " Moi, ce que j'aime c'est les monstres" d'Emil Ferris. Un travail extraordinaire de dessins fait au stylo à bille (l'auteure a eu une grave maladie qui l'a handicapée et elle a renoué avec le dessin en scotchant un stylo à sa main pour pouvoir reprendre sa passion). L'histoire est complexe ; un mélange de deux histoires l'une dans l'autre. Une petite jeune fille qui se sent monstre est le souffre douleur à l'école (parce qu'elle est pauvre, n'a pas les vêtements à la mode, ne se lave pas très souvent ....) et dans son immeuble une femme meure. Elle va essayer de mener l'enquête et remonte le passé de cette femme. Un récit et des dessins troublants, bouleversants sur plein de thèmes la famille, les autres, l'apparence, Bref un roman graphique extrêmement riche. J'attends le 2 avec impatience. Quatrième de couv.Chicago, fin des années 1960. Karen Reyes, dix ans, adore les fantômes, les vampires et autres morts-vivants. Elle s'imagine même être un loup-garou: plus facile, ici, d'être un monstre que d'être une femme. Le jour de la Saint-Valentin, sa voisine, la belle Anka Silverberg, se suicide d'une balle dans le coeur. Mais Karen n'y croit pas et décide d'élucider ce mystère. Elle va vite découvrir qu'entre le passé d'Anka dans l'Allemagne nazie, son propre quartier prêt à s'embraser et les secrets tapis dans l'ombre de son quotidien, les monstres, bons ou mauvais, sont des êtres comme les autres, ambigus, torturés et fascinants. Journal intime d'une artiste prodige, Moi, ce que j'aime, c'est les monstres est un kaléidoscope brillant d'énergie et d'émotions, l'histoire magnifiquement contée d'une fascinante enfant. Dans cette oeuvre magistrale, tout à la fois enquête, drame familial et témoignage historique, Emil Ferris tisse un lien infiniment personnel entre un expressionnisme féroce, les hachures d'un Crumb et l'univers de Maurice Sendak.60
- Mylaroid- 24/03/2020Une expérience littéraireUn roman graphique dont les dessins sont loin d'être purement illustratifs : ils permettent au lecteur d'accéder à un niveau de lecture supérieur en lui offrant un contact direct avec la personnalité, la sensibilité voire l'inconscient de Karen (l'ouvrage nous étant présenté comme son journal intime). Le trait est assuré et détaillé, à l'image de cette petite fille faisant preuve d'une résilience face aux difficultés et d'une lucidité épatantes pour son âge. Mais le dessin peut également venir souligner la sensibilité exacerbée de cette dernière. Elle ne contemple pas les œuvres d'art, elle les ressent : les reproductions de tableaux présentes dans le livre sont majestueuses non pas parce qu'elles sont justes, mais parce qu'on peut y percevoir les sentiments qu'ils ont suscité chez elle. De la même façon, certains dessins nous en apprennent davantage sur la nature des sentiments que Karen peut ressentir vis-à-vis des autres personnages. Les dessins emplis de tendresse vis-à-vis de sa mère viennent par exemple contredire le côté impassible qu'elle voudrait parfois se donner. Dessins et écrits se mêlent donc à merveille pour offrir au lecteur une expérience littéraire originale et enrichissante !60
- Smooth_Slayer- 31/10/2023C'est queerJe le dis juste parce que ça a pas l'air évident pour plein de gens. Le personnage n'est pas hétéro, et sa monstruosité a clairement l'air d'un métaphore pour ça queerness. J'ai beaucoup aimé. Le format est splendide. L'histoire est glauque. J'aime le message50
- Francky the reader- 01/06/2023A quand la suite…5 ans que l’on attend une suite50
Ce livre est dans 5 étagères
Livres du même auteur
livres similaires
Black hole : l'intégrale
Charles Burns
Le sculpteur
Scott McCloud
Trois ombres
Cyril Pedrosa
Epiphania. Vol. 1
Ludovic Debeurme
Le Nao de Brown
Glyn Dillon
Le dieu vagabond
Fabrizio Dori
Le combat ordinaire : intégrale complète
Manu Larcenet
Zaï zaï zaï zaï
Fabcaro
Fables nautiques
Marine Blandin
Murderabilia
Alvaro Ortiz
Données bibliographiques fournies par