La maison aux lumières

J'ai adoré ce livre. C'est un livre comme je les aime. L'histoire se déroule au début en 1997 pendant l'été des gamins jouent à un jeu qui s'appelle le jeu des statuettes. Lors de cet été, un des gamins disparaît. C'est 25 ans plus tard, Pietro Gerber est devenu psychiatre hypnotiseur pour enfants. Il est contacté par Maja la nounou d'une petite Eva. Eva a un ami imaginaire. Cette petite fille obéir aux ordres de cet ami. Est-ce que l'enfant en temps réellement des voix ou c'est juste un début de schizophrénie ou juste une enfant manipulé par les adultes ? A la première hypnose le passé de cette année 1997 ressurgit. Que s'est-il passé lors de la disparition de ce petit garçon. Son corps n'a jamais été retrouvé.

Dans la maison aux lumières, on retrouve le personnage de Pietro Gerber, déjà rencontré dans "la maison des voix" puis dans "la maison sans souvenirs", puisqu'il s'agit du fameux hypnotiseur florentin, l'endormeur d'enfants. Il se remet tout doucement de la précédente affaire dans laquelle il avait été mêlé avec l'affabulateur et trie ses patients sur le volet. Lorsque Maya se présente en lui demandant de prendre en charge la petite fille dont elle s'occupe, la petite Eva, sa première réaction est de refuser. Celle-ci se trouve sous l'emprise d'un ami imaginaire qui l'empêche même de sortir de chez elle. Alors de quoi souffre-t-elle ? Intrigué, Pietro finit par céder et accepte de la prendre en charge. Dans ce nouveau volet, on découvre un Pietro enfant. En effet, Gerber, lors de ces séances d'hypnose, est troublé par les détails que lui donne Eva, sur son passé, faisant ressurgir des souffrances longtemps enfouies en lui. Même si je reconnais que l'auteur est fort pour nous perdre dans les méandres de la conscience humaine, et que l'on est captivé par l'intrigue, je m'aperçois depuis le précédent volet que finalement je ne suis pas adepte de ce genre de thriller psychologique. Et ça relève donc uniquement de mes goûts personnels. Il plaira au contraire particulièrement à d'autres. Pour ma part j'ai vraiment préféré "la maison sans voix", qui m'avait totalement conquise. ici je reste sur un sentiment mitigé renforcé par le fait que l'on n'a pas toutes les réponses dans ce nouveau volet et que l'on suppose donc que cette fin appelle encore une suite.

La lecture est agréable car le suspens est présent dès les premières pages. On tourne rapidement les pages avec l'envie d'en savoir plus. L'ensemble reste bien ficelé et tient la route mais je reste un peu sur ma faim ! Pas un des meilleurs livres de Carrisi.

Sûrement la sortie que j'attends impatiemment tous les ans et qui ne me déçoit jamais. Encore une fois, Donato Carrisi à réussi à capter mon attention avec ses chapitres courts et ses nombreux cliffangher. On y retrouve notre hypnotiseur préféré, Pietro Gerber, qui malgré ses nombreux démons, ne manque jamais de venir en aide à un enfant. Sûrement pas le dernier tome de cette saga, et pour mon plus grand plaisir d'ailleurs. Vivement octobre 2024.

3e opus de la série avec Pietro Gerber, un pédopsychologue connu pour utiliser la méthode de l’hypnose pour traiter ses patients - peut être lu indépendamment. Dans ce volume, 2 histoires s’entremêlent : l’enquête sur la disparition de Zeno, un ami de Pietro, survenue dans leur enfance alors que les deux copains et leur bande jouaient dans le jardin de Pietro et la thérapie d’Eva, 10 ans, qui refuse de quitter sa maison et obéit aux ordres d’un inquiétant ami imaginaire. Petit à petit, au cours des séances, Eva commence à disséminer des indices sur la disparition de Zeno. Comment cela peut-il être possible ? Pietro est-il prêt à se confronter à ses pires démons ? Pour obtenir les réponses à ses questions, le psychologue devra réveiller les fantômes du passé en sondant les affres de la mémoire d’Eva. Très bon page-turner au suspense implacable où le héros, comme le lecteur, subit un jeu de manipulation extrêmement bien ficelé. Coup de cœur pour ce thriller (para)psychologique palpitant