La popularité de ce livre sur Gleeph
Résumé
Je suis l'Abysse Une mère laisse seul son petit garçon qui ne sait pas nager dans une piscine remplie d'eau putride. Des années plus tard, devenu adulte, les séquelles sont là, et il n'est pas tout à fait comme les autres. Il a choisi le métier d'éboueur pour qu'on ne le remarque pas. Mais l'homme qui nettoie rôde autour de nous. Parmi nos déchets, il cherche des indices sur nos vies. En particulier sur celles des femmes seules. Son existence bascule quand, malgré lui, il porte secours à une adolescente en train de se noyer dans le lac de Côme, et que tout le monde cherche à en savoir plus sur ce sauveur anonyme. La chasseuse de mouches, elle, est enquêtrice et tente de protéger les femmes en péril. Et elles sont nombreuses... Surtout quand l'homme qui nettoie s'intéresse à elles.
1.6k personnes l'ont dans leur bibliothèque
- Pauline bouquine- 25/01/2024Abyssale 🗑️🌊👦L'écriture est fluide, avec des chapitres très courts se lisant à une vitesse vertigineuse. L'ambiance est anxiogène, insidieuse, putride, humide, glauque, malsaine. Le lecteur fera la rencontre et la connaissance d'un petit garçon qui se baignera dans des eaux putrides. Devenu adulte les séquelles sont là...celui-ci a choisi le métier d'éboueur, parmis nos déchets il cherche des indices sur nos vies, en particulier sur celle de femmes seules. Le lecteur fera la découverte et la connaissance de la fille à la mèche violette qui sera sauvée in extremis d'une noyade. Le lecteur fera la rencontre et la connaissance de la chasseuse de mouche, enquêtrice au passé trouble et abîmée par la vie. Un suspense et des révélations surprenantes. Un roman qui alterne passé et présent. Une construction originale, les personnages extrêmement bien travaillés. Ceux-ci n'ont pas de prénoms c'est assez déroutant, déshumanisant. Le lecteur sera à la fois dans la tête du monstre et celle de la victime. Un enfant dont l'innocence et le bonheur ont été volés... L'homme qui nettoie et s'immisce dans notre vie... Une chasseuse de mouche au passé tortueux... Une jeune fille a mèche violette naïve et sous emprise... Des destins qui vont se croiser. Le lac de Come un endroit que j'aimerais beaucoup découvrir. Monsieur Donato Carrisi explore les traumatismes et maltraitances de l'enfance et le silence des victimes surtout quand leur passés et la société actuelle les bâillonne. Un thriller qui plonge le lecteur dans les tréfonds de l'âme humaine, c'est glaçant. C'est un thème qui me bouleverse car personne ne voudrait vivre se que vivent les personnages. Je ne cautionne pas la maltraitance quelle qu'elle soit cependant les comportements suite aux cicatrices ne sont pas excusable et sont irréparables. Je voudrais PAS être à la place de la chasseuse de mouche, son passé m'a terriblement touchée....ni d'aucuns des personnages.... J'ai beaucoup aimé ce roman, je suis passée par pleins d'émotions différentes, il faut savoir que ce roman est tiré d'un fait réel, cependant il y a pas d'explications j'aurais apprécié en savoir plus. ❤ Mystère, sombre, dérangeant, bouleversant...40
- Aude Bouquine- 14/11/2021Une totale réussite pour ce roman qui explore l’ambivalence de l’être humain.Je suis l’homme qui nettoyait. Je n’ai pas de définition de moi-même. Je suis transparent. Je suis invisible. Je suis la chasseuse de mouches. J’aide les femmes en difficulté. J’ai moi-même vécu un drame. Je suis la jeune fille à la mèche violette. Je me suis laissé embarquer dans une histoire qui me dépasse et que je n’arrive plus à arrêter. Je suis la porte verte. Je cache de lourds secrets et une identité malsaine. Je suis une séquence numérique tatouée sur la peau et je sers en dernier recours. Je suis un bocal de cornichons posé dans le rayon surgelé d’un supermarché, mais je suis à ma place. Je suis une « irrésistible force inconnue », on m’utilise quand on ne trouve pas d’expression plus adéquate. Je suis le lac de Côme, magnifique région d’Italie. C’est dans mes eaux que l’action se déroule. Je suis l’abysse. « Je suis l’abysse ». Énigmatique. Insaisissable. Opaque. Ce roman donne une voix à des personnages uniques que l’auteur a eu l’idée de ne pas précisément nommer. Ce choix, associé à un style narratif propre à chaque personnage fait littéralement exploser le caractère angoissant de cette ambiance malsaine, omniprésente dans tout le récit, tout en gardant cette intense part de mystère qui accroche le lecteur dès les premières pages. Ainsi, l’homme qui nettoyait, « l’ombre » principale du roman, se raconte par petites touches, savamment placées sur l’échiquier de l’intrigue. « Il était né par erreur et il avait été jeté comme un déchet. » Lorsque l’on est traité comme un déchet, il est presque naturel de s’occuper des déchets des autres. « Les poubelles d’une personne racontent sa véritable histoire. Car à la différence des gens, les poubelles ne mentent pas. » D’autres « spectres » et leurs histoires viennent peu à peu effleurer la vie de l’homme qui nettoyait. Ainsi, la chasseuse de mouches, la jeune fille à la mèche violette semblent se raconter sans que le lecteur ait la sensation qu’elles vont lentement pénétrer dans l’existence de l’homme qui nettoyait. En passant, des tranches de vie de l’enfance sont jetées là pour mettre le lecteur dans la confidence. Tout ce petit microcosme qui gravite autour du lac de Côme livre sa valse de souvenirs, d’évènements qui peuvent paraître anodins : un ongle rouge cassé, un bocal de cornichon, une porte verte. Mais attention : « À cause des courants, le lac avale tout et il est rare qu’il rende quoi que ce soit. Et quand il le fait, c’est pour envoyer un message. » Et pourtant, par la construction d’une savante maïeutique, érigée autour de ses personnages, l’auteur parvient à ne jamais perdre son lecteur, tout en maintenant une ambiance angoissante, et très oppressante par moments. Il se paie même le luxe de nous faire sourire par l’insertion de scènes totalement décalées. Dans « Je suis l’abysse », impossible de savoir à qui se fier… Le roman est axé sur l’ambivalence des personnages, leur part d’humanité, mais aussi leurs côtés sombres. « La programmation » naturelle au bien ou au mal, les compromis faits ou non avec soi-même, l’inclinaison à l’humanité ou au contraire à la cruauté sont les thématiques phares du roman. Il est question aussi de violences faites aux femmes, de l’utilisation de phrases choc pour exprimer un point de vue qui n’a rien de confus, bien au contraire « Le pire bourreau n’est pas celui qui frappe tous les jours, mais celui qui t’apporte des fleurs le lendemain. », mais aussi de violences faites aux enfants « Toutefois, ce qu’il aimait plus que tout était respirer. Il inspira et expira à pleins poumons. Un des petits plaisirs de la vie, auquel la plupart des gens accordaient peu d’attention. L’homme qui nettoyait, lui, avait appris à l’apprécier à cinq ans, alors qu’une piscine putride tentait de l’engloutir. » Un autre sujet éclate à la fin, plus intime, que je garde volontairement confidentiel. Il saura incontestablement bouleverser vos cœurs de mères tant l’auteur exprime au plus juste le pressentiment, la lucidité et l’instinct. Tout le roman est basé sur l’ambivalence de l’être humain. Ce qui nous construit, ce qui nous déconstruit. Ce qui nous blesse, ce qui nous guérit. Ceux qui nous mettent à terre, ceux qui aident à nous relever. Chacun trouve ici-bas son utilité, sa raison d’être. « L’Homme qui nettoyait avait cherché sa propre valeur pendant des années. Finalement, il l’avait trouvée là où personne n’avait le courage de regarder. Au fond de l’abysse, il avait découvert que même utiliser quelqu’un comme lui pouvait avoir une utilité. » De temps en temps, un prénom s’égare, ici ou là, et Donato Carrisi autorise alors l’ouverture de quelques portes, permet de faire des rapprochements, d’éclairer son roman, de boucler une boucle laissée savamment ouverte. Jusqu’à la toute fin, qui serre les tripes et fend le cœur. Je suis humaine, avec mes forces et mes faiblesses, ma part d’ombre et ma part de lumière, ma fureur et mon silence, mes contradictions, mes émotions. Je crois connaître ceux qui m’entourent, mais suis-je si sûre de moi ? Et vous ? Êtes-vous l’abysse ?40
- Marie37- 04/04/2022Sans plus !Début accrocheur mais après une histoire sans plus. Livre terminé mais sans grande conviction.31
- Jylm33- 28/05/2022Légère déceptionAi découvert Donato Carrisi avec "Le chuchoteur", énorme coup de coeur pour un thriller cruel, dense et fort. Avais-je, du coup, trop d'attente en me plongeant dans cette "abysse"? Toujours est-il que, passée une entrée en matière glaçante et prometteuse, on est un peu à la peine. L'intrigue patine, ne convainc qu'à moitié et la fin semble bien précipitée. Légère déception...20
- Heartinspirit7- 15/01/2022Bien mais fin décevanteUn peu déçu par le dénouement du livre qui est un peu trop rapide à mon goût. Malgré un commencement prometteur et les différentes visions des personnages que j'ai adoré, le dénouement a été trop rapide. Celà m'a un peu gâché la fin de lecture de ce livre.20
La saignée
Cédric Sire
L'Equarrisseur
Nadine Matheson
La petite ritournelle de l'horreur
Cécile Cabanac
L'heure du diable
Patrick Bauwen
Quand le chat n'est pas là...
M.J. Arlidge
Le Mangeur d'âmes
Alexis Laipsker
La fille de Kali
Céline Denjean
Le tueur intime
Claire Favan
L'ombre
Franck Ollivier
Anamnèse : thriller
Salvatore Minni