Appelle une suite

Dans la maison aux lumières, on retrouve le personnage de Pietro Gerber, déjà rencontré dans "la maison des voix" puis dans "la maison sans souvenirs", puisqu'il s'agit du fameux hypnotiseur florentin, l'endormeur d'enfants. Il se remet tout doucement de la précédente affaire dans laquelle il avait été mêlé avec l'affabulateur et trie ses patients sur le volet. Lorsque Maya se présente en lui demandant de prendre en charge la petite fille dont elle s'occupe, la petite Eva, sa première réaction est de refuser. Celle-ci se trouve sous l'emprise d'un ami imaginaire qui l'empêche même de sortir de chez elle. Alors de quoi souffre-t-elle ? Intrigué, Pietro finit par céder et accepte de la prendre en charge. Dans ce nouveau volet, on découvre un Pietro enfant. En effet, Gerber, lors de ces séances d'hypnose, est troublé par les détails que lui donne Eva, sur son passé, faisant ressurgir des souffrances longtemps enfouies en lui. Même si je reconnais que l'auteur est fort pour nous perdre dans les méandres de la conscience humaine, et que l'on est captivé par l'intrigue, je m'aperçois depuis le précédent volet que finalement je ne suis pas adepte de ce genre de thriller psychologique. Et ça relève donc uniquement de mes goûts personnels. Il plaira au contraire particulièrement à d'autres. Pour ma part j'ai vraiment préféré "la maison sans voix", qui m'avait totalement conquise. ici je reste sur un sentiment mitigé renforcé par le fait que l'on n'a pas toutes les réponses dans ce nouveau volet et que l'on suppose donc que cette fin appelle encore une suite.