L'obscurité du dehors

McCarthy a décrit des paysages sombres et nihilistes bien plus souvent que n’importe qui et les raconte depuis plus longtemps que la plupart d'entre nous n'ont vécu. Il peut écrire sur la consommation de fœtus humains avec une maîtrise décontractée et une vivacité dérangeante. Il détruit méthodiquement chaque lueur d'espoir du lecteur, non seulement dans l'issue de l'histoire, mais aussi dans l'issue de leur propre vie. Il parvient à accomplir tout cela avec une langue si enivrante de poésie, une imagerie si magnifiquement cauchemardesque, que je suis prêt à le remercier de ce « mal » nécessaire. L’obscurité du dehors ne déroge pas à la règle ; il n’y a aucune justice ni lumière qui nous attend dans ce roman. Les personnages prient, mais leurs prières ne trouvent jamais de réponse. De la solitude déchirante de Culla Holme à la force tragique de Rinthy - sa soeur, leur quête de rédemption sera à la fois déchirante et spoiler alert, vouée à un échec comme souvent dans la narration désolante de McCarthy. L’auteur ne se contente pas de dépeindre les événements, il explore les émotions les plus sombres de ses personnages avec une brutalité inégalée grâce à une écriture souvent épurée et directe, visant à capturer l'essence même de la condition humaine. L’obscurité du dehors transcende les frontières de la littérature pour offrir une expérience de lecture profondément cathartique, éprouvante, mais tout à fait indispensable. - traduit de l’🇺🇸 par François Hirsch et Patricia Schaeffer - @cormac_mccarthy_fan_page @editionspoints #lobscuritedudehors #outerdark #bookstagram #litteratureamericaine #libraire

Je découvre Cormac McCarthy avec ce bouquin, j'ai adoré la finesse d'écriture, magnifique et poétique, qui tranche avec la noirceur, et le drame de l'histoire.