Stella maris

Tu sais, je m’étais dit que ça serait pas facile de reprendre la suite d’un récit déjà bien dense. Lire Le Passager m’a coûté une sacrée énergie, au point de me demander si j’irais me cogner mon corps et âme dans Stella Maris - sa suite, sortie deux mois plus tard. Ben merde. J’ai lu deux pages pour prendre la température, et j’ai pas su m’arrêter. L’écriture de McCarthy m’aimante, me colle à la peau. Sans pour autant la pénétrer tellement le style coriace de ce vieux bonhomme ne connait pas le sens du mot poreux. Ce roman s’intéresse plus à Alicia, la soeur décédée de Bobby dans Le Passager. Tout le bouquin est un dialogue en huis-clos entre elle et son psy. Si t’as aimé tous les aspects sur la physique quantique, la philosophie, les anecdotes et les récits paranoïaques sur l’Amérique post Hiroshima du premier volet, tu vas en avoir pour ton grade. Je partais fébrile, pas prêt pour me faire chambarder dans tous les sens, ça m’a permis de refaire le plein, et je crois bien que je pourrais en redemander. Du Alicia au Pays des cauchemars, un va et vient constant de phrases tailladées sur mesure. Moi j’sais pas ce que je peux te dire de plus. Si t’as envie de te faire du mal, mais dans le bon sens du terme… Cours. Y. Fissa. - traduit de l’🇺🇸 par Paule Guivarch - Editions de l'Olivier Cormac McCarthy #cormacmccarthy #stellamaris #avislecture #litteratureamericaine #coupdecoeur #bookstagram #bookstagrammer