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Résumé
Pourquoi l'amour entre une mère et un fils ne serait pas exactement comme les autres amours ? Pourquoi ne pourrait-on pas cesser d'aimer ? Constance Debré poursuit sa quête entamée avec Play Boy, celle du sens, de la vie juste, de la vie bonne. Prix du roman français Les Inrockuptibles 2020.
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17 avis sur ce livre
- Queenie- 19/01/2020FortÉcriture directe. Aucune concession. Aucun louvoiement. Une mère séparée de son enfant. Une femme qui cherche dans le dépouillement la liberté, cherche qui elle est. Jusqu'où elle peut tenir le chagrin.50
- AuroreK- 06/04/2020Perturbant, surtout sur la vision des femmesAprès "Play boy", j'ai voulu passer à "Love me tender". J'avais beaucoup apprécié le premier, même si un chapitre m'avait quelque peu dérangé. Ici, cette impression s'est accrue : la vision que exposée des femmes m'a particulièrement dérangé. Et je trouve bien dommage que peu de critiques en fassent écho. Vraiment, j'ai failli lâcher le livre à cause de ces considérations qui, si elles étaient formulées par un homme, ne passeraient pas du tout. Pour le reste, le style est brut et sans concession, à vif. Certaines pages restent remarquables et la relation mère-enfant et magnifiquement analysée et déconstruite. C'est perturbant, mais c'est beau. Au final, donc, un livre intéressant mais qui est moralement dérangeant puisqu'il expose un tableau de chasse féminin : "j'aurais voulu pouvoir les payer pour qu'il n'y ait pas de malentendu".40
- Lecoindesmots- 23/12/2020UppercutJ’aurais aimé trouver les mots pour vous dire à quel point ce texte m’a touchée. Mais ces mots n’existent pas encore, je crois. Il faudrait en inventer des nouveaux. Inventer un mot pour dire l’amour maternel, à son paroxysme. Inventer un mot pour dire l’abnégation de cette femme, au profit de son enfant. Inventer un mot qui puisse traduire l’immense courage de Constance Debré. Mais, je ne suis pas une inventrice. Je ne suis pas poète. Les mots manquent à mon vocabulaire. Ce témoignage, je me le suis pris en pleine face. Comme une claque, foutue par une paluche immense et entraînée. Et en mode « aller-retour ». Parce que, dans ce témoignage, il y a tellement d’amour. Constance l’aime, son fils. Elle l’aime d’un amour fou. Et donc, pour son bien à lui, elle le laisse partir. Pour son bien à lui, elle laisse son ex la traîner dans la boue et faire d’elle « le mauvais objet ». Tout ce que fait Constance, c’est par amour. Un amour qui transcende tout. Laisser partir l’autre. Et rester sur le côté. N’est-ce pas l’une des plus belles preuves d’amour que l’on puisse offrir à quelqu’un ? Merci à vous, Constance Debré, pour ce texte qui transpire l’amour. Pour ces mots qui touchent, ces mots si justes. Merci pour cette mise à nue. Merci d’avoir osé. Le résultat ? Un témoignage bouleversant, criant de vérité.31
- Anouk- 07/07/2021PerplexeJ'avoue être assez déroutée par cette lecture. Au premier abord j'ai trouvé dur, et brutal, j'accrochais difficilement. Puis la fin ( tout aussi dure et brutale) m'a profondément touchée.30
- AmandineB- 18/05/2023SubversifJe n’ai pas encore lu Play boy son premier livre. J’ai cette - fâcheuse- tendance à ne pas commencer par le début. A aimé le délice du désordre. Je crois qu’il s’agit de ça dans ce livre : un chaos ordonné. Peu d’adjectifs, beaucoup de verbes et d’actions, de la violence aussi… La violence du silence, de la répétition, des normes surtout. Des actes pour faire face, pour combler, pour combattre. Puisque c’est un roman autobiographique Constance Debré nous parle d’elle : de son homosexualité et de son rapport aux femmes, mais aussi - et surtout- de son fils ; de la douleur de la séparation et des attaques de son ex-mari. En filigrane, je lis le fils qu’elle a été pour sa mère, l’enfant qu’elle est un peu aujourd’hui dans ce choix de vie, d’aimer et d’être libre. Un roman puissant et très intime qui interpelle par le style, les thèmes abordés et la finesse des questionnements. Un roman sur l’amour donc, comme indiqué sur la quatrième de couverture, mais pas que. Constance Debré se dresse contre les codes, les « on dit », la structure même du système… c’est douloureux et ça nous parle. Révoltant.20
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