Je n’ai pas encore lu Play boy son premier livre. J’ai cette - fâcheuse- tendance à ne pas commencer par le début. A aimé le délice du désordre. Je crois qu’il s’agit de ça dans ce livre : un chaos ordonné. Peu d’adjectifs, beaucoup de verbes et d’actions, de la violence aussi… La violence du silence, de la répétition, des normes surtout. Des actes pour faire face, pour combler, pour combattre. Puisque c’est un roman autobiographique Constance Debré nous parle d’elle : de son homosexualité et de son rapport aux femmes, mais aussi - et surtout- de son fils ; de la douleur de la séparation et des attaques de son ex-mari. En filigrane, je lis le fils qu’elle a été pour sa mère, l’enfant qu’elle est un peu aujourd’hui dans ce choix de vie, d’aimer et d’être libre.
Un roman puissant et très intime qui interpelle par le style, les thèmes abordés et la finesse des questionnements. Un roman sur l’amour donc, comme indiqué sur la quatrième de couverture, mais pas que. Constance Debré se dresse contre les codes, les « on dit », la structure même du système… c’est douloureux et ça nous parle. Révoltant.
Subversif
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