Almah : une jeunesse viennoise : 1911-1932

Je n'ai pas lu la saga des Déracinés, j'ai le premier tome dans ma pal et je compte le lire bientôt mais en attendant je me suis dit que commencer par Almah, l'héroine de cette saga familiale lue par des millions de lecteurs. J'ai donc rencontré Almah à son premier souffle dans la vie et l'ai suivie durant vingt années. Fille unique, choyée par ses parents et ayant un lien indéfectible avec son père. Alamh est une petite fille vive, curieuse et déterminée. Je me suis beaucoup attachée à elle. J'ai adorée la suivre ainsi que ses parents dans une Vienne à l'apogée de son éclat culturel. Mais derrière cette beauté et cette culture se cachent les tensions d’une Europe au bord du gouffre. Entre la Première Guerre mondiale et la montée du nazisme, Almah se prépare à une vie marquée par l’exil et les épreuves. Ce roman, c’est un voyage à travers l’histoire, mais aussi à travers l’âme humaine, où l’on suit les premières épreuves d’Almah, son éveil à la vie adulte et ses amitiés dans une Autriche en mutation. La fin de ce court roman annonce le début d'une nouvelle vie pour Almah. Maintenant je n'ai plus qu'une hâte, lire le 1er tome de la saga Les déracinés pour la retrouver.

Almah Une jeunesse viennoise Catherine Bardon Catherine Bardon nous propose l’origine de la saga « Les déracinés » avec ce préquel qui relate la vie de son héroïne. Nous sommes plongés au centre de la vie D’Almah, de sa naissance, de sa petite enfance, de sa jeunesse privilégiée au sein d’une famille bourgeoisie juive. Mais aussi dans une Autriche impactée par la guerre et le spectre du nazisme. Almah, cette femme forte, brillante, indépendante et audacieuse, que l’on ne peut qu’adorer. Les relations familiales, amicales jusqu’à sa rencontre avec Willem se tissent et accompagnent Almah dans son évolution, dans une Autrice à la fois sous tension mais aussi une Autrice aimée par ses habitants, par son architecture, par la culture et l’effervescence de la ville. Almah, cette jeune femme qui rêve d’émancipation et de liberté. J’ai adoré ce roman. J’ai commencé par celui-ci et il me tarde de me lancer dans la saga « Les déracinés ». La plume de Catherine est très immersive et j’ai été littéralement plongée au cœur de Vienne. Je ne peux que vous le conseiller.

C’est agréable à lire mais sans plus. J’ai trouvé ce roman assez dépouillé par rapport à la saga des déracinés. Pour moi, Catherine Bardon s’est contenté surfé sur la vague Je ne retiendrai pas la jeunesse viennoise d’Almah, mais cela n’enlève en rien la beauté de la saga des déracinés qui mérite son succès