Proies

Je découvre avec ce roman l'autrice québécoise Andrée A.Michaud, un roman noir psychologique qui m'a beaucoup plu. Ils sont trois jeunes de 16 ans du village de Rivière-Brulée, Jude, Aby et Alex. Ils se réjouissent à l'idée de partir quelques jours faire du camping près de la rivière, ils sont heureux même si au fil des heures ils sentent une présence, on les observe, quelqu'un les surveille...  La chasse va pouvoir commencer.... Une lecture haletante et puissante dans la première partie avec une tension extrême ! Puis dans la seconde partie plane toujours un mal-être, la nature très présente de par les bruits, les cris d'animaux, les odeurs et toute sa puissance sauvage ajoute encore à l'angoisse du récit. N'y a-t-il pas plus effrayant que les forêts la nuit ? Je garde pour ma part un souvenir très désagréable de ma seule nuit de camping à la belle étoile en pleine nature 😱 Les expressions québécoises m'ont beaucoup amusée sans déranger la lecture pour autant bien au contraire. Il me reste maintenant à découvrir d'autres romans de cette autrice. J'ai particulièrement aimé la couverture ainsi que le format poche très plaisant. Je remercie particulièrement Marie des @rivages pour l'envoi de ce roman offert gracieusement en SP. Connaissez-vous cette autrice et quel roman le conseilleriez-vous ?

Aucun dialogue, que des pensées et des descriptions... Peut-être un livre très bien mais peut-être pas le bon moment...

Je suis assez friande de ces films d’horreur où une course-poursuite se met en place, en pleine nature. J’ai donc été tout de suite attirée par le résumé de ce roman. Trois adolescents partis faire du camping, se retrouvent pris en chasse par un individu inconnu. On entre directs dans le vif du sujet. Le père, d’une des adolescentes, l’dépose, au bord d’un chemin de randonnée, pour qu’ils puissent démarrer leur périple. Les jeunes s’ installent au bord de la rivière "La Brûlée" et très rapidement, ils ont l’impression d’être observés, la tension monte. C’est carrément addictif, pourtant l’écriture est assez particulière. Pas de dialogue définis, uniquement un immense monologue du narrateur omniscient. C’est assez difficile à lire, je trouve, dans ces cas-là, car ça rend le texte compact. De plus, l’auteure étant québécoise, un flot d’expressions typiques ponctue le texte, ce qui rend parfois la lecture un peu incompréhensible. Il m’a fallu relire plusieurs passages pour comprendre 😅 Ça reste une lecture très agréable et obsédante car on veut savoir comment va se terminer ce week-end bivouac au bord de la Brûlée !