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- Lou Knox- 08/08/2022L’invention de MorelLe truc, c’est que j’ai mis un certain temps avant de comprendre où Bioy Casares essayait de m’emmener. J’ai même eu du mal à comprendre le récit, un récit à la limite du fantastique mais dans lequel nos repères sont uniquement basés sur ce que nous transmet le narrateur. J’ai lu très peu de romans argentins (peut-être quatre), mais celui-ci diffère énormément de ce que j’ai pu voir jusqu’à présent. On dirait un mauvais trip sobre sous acide, sobre mais complexe dans la langue, dans la richesse de la langue, dans les possibilités qui existent. Un cauchemar sans fièvre aux allures de paradis inquiétant. Est-ce que le narrateur a des visions ? Est-ce qu’il est au purgatoire ? Comment les éléments naturels, météorologiques, les espaces géographiques de l’île peuvent-ils se confondre autant ? Comment les personnes qui semblent peupler l’île peuvent-elles se conduire sans logique aucune ? La réponse n’arrivant qu’aux 3/4 du roman, il faut accepter de se faire malmener, d’être dans un inconfort éternel semblable à celui qu’est en train de vivre l’homme. Bioy Casares aborde l’immortalité, le suicide, le perpétuel recommencement. On dirait un subtil mélange entre la série Lost et Seul au monde, avec cette ambiance toujours prompte à tordre une réalité, cette réalité qu’on a du mal à laisser de côté. Et, je serais donc bien infoutu de vous dire si j’ai aimé ou pas. Par contre c’est une très bonne expérience de lecteur, vraiment, pour son originalité et sa façon de dérouter ! À vous d’voir !30
- Jim- 22/01/2024⭐️⭐️/5La lecture de L'invention de Morel m'a été pénible et ce, malgré sa brièveté (c'est un court roman, ou une longue nouvelle selon votre goût, 118 pages dans l'édition de poche 10/18 que j'ai lu). Premièrement, l'œuvre est tellement connue et commentée que je savais déjà la nature et la fonction de l'invention de Morel (je parle bien ici de l'invention -la machine- en elle-même) ce qui rend la première grosse moitié du récit un peu longue : comment rester suspendu au mystère auquel est confronté le narrateur lorsque l'on sait déjà ce qui se cache derrière ? Deuxièmement, j'ai trouvé le narrateur antipathique, puéril et j'ai été dérangé par ses motivations - ou plutôt ses obsessions. Sa vision de l'amour, de la séduction, apparemment faite de coercition, de domination, de possession et de l'imposition de soi à l'autre m'a paru particulièrement passéiste et dérangeante, même pour un livre écrit en 1940. Son idée fixe, tout au long du roman, est donc de nous exposer ad nauseam à ses stratagèmes pour, littéralement, s'imposer à Faustine. Troisièmement, j'ai trouvé le style lourd et peu digeste. Ceci étant, cela peut être dû à la traduction ? Ces trois écueils mis de côté, force est de reconnaître que la proposition de l'auteur est brillante et source de nombreuses réflexions, riches et profondes. Je laisse cependant à d'autres le soin de partager ici leurs analyses, commentaires, contextualisation : c'est un plaisir que je ne goûte pas vraiment.00
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