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Résumé
Petite fille, Beth Harmon a appris les échecs à l'orphelinat. Prodigieusement douée, elle devient rapidement une joueuse exceptionnelle.
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46 avis sur ce livre
- QTXXI- 13/04/2021Beth et MatIl y a quelques temps je me promenais, masqué évidemment, dans les rayons de la librairie la plus appréciée par les Parisiens en me demandant ce que je pourrais bien ajouter à ma collection littéraire. Quand soudain, mon œil fut attiré par une couverture représentant le damier d’un jeu d’échecs. N’ayant pas Netflix et ayant vécu dans une grotte pendant les derniers mois, je n’avais aucune connaissance d’une mini-série inspirée par la petite brique rectangulaire devant moi. « Un roman ayant pour toile de fond le jeu à 64 cases ! » me dis-je, « mais quel fabuleux hasard ! Je me suis remis à ce jeu depuis quelque temps depuis que BLA BLA BLA… Non évidemment, nul besoin de le cacher avec un teaser absurde, j’ai désiré ce livre à la seconde où Beth Harmon nous proposait une partie d’échec à la fin de la série. Et sa réédition/traduction est évidemment due à ce succès largement mérité. Mais alors que vaut le roman ? Autant dire que la mini-série est une reproduction quasi parfaite du livre éponyme (à quelques détails de dramaturgie prêts). La vie de la jeune joueuse d’échecs nous est narrée de façon claire et précise. Ses ressentis, ses premières fois, ses doutes, ses addictions, ses victoires, ses défaites. Dans un univers dominé par les hommes, Beth Harmon va arriver sur la pointe des pieds pour démontrer que le cerveau n’a pas de sexe, que oui, à ce jeu demandant de l’intelligence et de la rapidité d’esprit, il n’existait pas de dénominations sexistes. C’était déjà bon de le voir sur Netflix, c’est aussi bon de le retrouver imprimé. En plus de ce message égalitaire sur les sexes, le roman nous montre que lorsque le respect est là, il n’y a pas de différences de cultures. C’est politiquement correct, certes, surtout sachant que le livre a été rédigé pendant la guerre froide, mais quel pied de voir que l’amour d’un jeu rassemble les opposés. Dernière chose avant de vous laisser aller acheter ce superbe roman, munissez-vous d’un échiquier et d’un livre sur les bases de ce merveilleux jeu. Les parties endiablées et passionnantes sont retranscrites de façon assez précise. La vision d’un échiquier ne sera pas de trop pour ceux étant curieux de savoir les actions décrites lors des matchs. Le livre est aussi sur les échecs, et l’auteur nous montre que son intérêt pour le jeu est entier. Les adjectifs en « ant » seraient de trop dans cet avis pour dire à quel point la lecture m’a intéressé. Mon jeu d’échecs Batman et moi avons passé de bons moments à essayer de décrypter les actions des joueurs. Un jeu qui passionne depuis des siècles, et qui, à travers les yeux d’une grande joueuse, nous paraît un petit peu plus abordable.292
- SudOuest- 25/03/2021Jacques Mailhos, profession traducteurInstallé à Aytré en Charente-Maritime, il vient de signer la version française du roman américain “Le jeu de la Dame”, qui a inspiré la série sur Netflix et sortira cette semaine en librairie. Ce satané mot. “Shallow”. Si doux à l’oreille, si agaçant pour Jacques Mailhos. Ces deux syllabes ont contrariés, ce lundi matin, sa séance de travail. Un grain de sable apparu dans un polar du Californien Ross Macdonald, qu’il est en train de traduire. “C’est un adjectif qui n’a en français que des équivalents par défaut, des formulations négatives, comme “peu profond”. ” Finalement, il a opté, puisqu’il s’agit d’un étang, pour “les hauts-fonds”. Mais les mots les plus “piégeux” pour le traducteur sont souvent, paradoxalement, les plus connus. Par exemple “you”. Trois lettres universelles, milles nuances. “Trancher entre “tu” et “vous”, cela implique de réfléchir à l’époque, à l’évolution de la relation entre les personnages, à leur statut social...” explique-t-il, alors qu’il reçoit “Sud Ouest” chez lui à Aytré (17), pour parler de sa dernière aventure éditoriale, pas tout à fait comme les autres. Soixante livres En novembre, il découvrait sur Netflix, épaté comme des millions d’entre nous, la série “The Queen’s gambit”, l’ascension d’une orpheline prodige au jeux d’échecs. “Jamais je n’aurais imaginé qu’on me demanderait un jour de traduire sur le texte !” Un jour ? Mi-décembre, coup de fil de son éditeur, Oliver Gallmeister, propriétaire des droits du roman (lire ci-contre). Face au succès colossal de la série, il souhaite publier au plus vite une version française. Voici donc, comment, cette semaine, “Le jeu de la Dame” atterrira par dizaines de milliers d’exemplaires dans les librairies. C’est le soixantième livre américain que traduit Jacques Mailhos, 52 ans. Son compagnonnage avec les mots a commencé par de brillantes études littéraires. Hypokhâgne, khâgne, puis l’ENA de la république des lettres, Normale Sup. Poursuivi avec une thèse sur Joyce, vaste entreprise jamais finie. À l’époque, il se destine à devenir prof de lettres, tout en traduisant des textes de sociologues américains très en vogue. Ceux d’Howard Becker, notamment, dont les travaux sur la marginalité ont marqué des générations d’étudiants. Peu à peu, le jeune homme s’éloigne de l’enseignement pour bifurquer vers la traduction. Deux disciplines qui sont à ses yeux les filles jumelles d’une même passion pour la langue. En 2005, il rencontre un certain Oliver Gallmeister, depuis peu éditeur. Bientôt un ami, et son principal employeur. “Oliver m’envoie des textes à flot continu, si bien que je travaille quasi exclusivement pour lui”. Il officie tous les jours, de 8 à 17 heures. Dans son bureau, le livre à traduire est dressé sur un pupitre, sous une lampe. Jacques Mailhos se partage entre partition et son écran d’ordinateur, décomposé en une multitude d’onglets. Des dictionnaires en ligne, mais aussi des outils plus spécifiques, comme un moteur de recherche évaluant les occurrences d’un mot dans la littérature depuis trois siècles. “Cela me permet de vérifier qu’un terme n’est pas en décalage avec l’époque de l’histoire. Par exemple, si je traduis un texte des années 1960, je pourrais utiliser l’expression “c’est sensass’ !” mais pas “c’est mortel”. Le sens et le style Le traducteur dit passer une grande partie de son temps à slalomer non pas entre l’anglais et le français, mais... du français au français. “Le texte en anglais, à l’exception de quelques mots rares, je le comprends et traduis spontanément en français. Tout le travail ensuite, consiste à affiner cette matière en français, pour se rapprocher au maximum de ce qu’a voulu exprimer l’auteur.” “Traducteur, trahison”, dit une vieille formule. Jusqu’où un traducteur réécrit-il un texte ? Si un auteur commet trop de répétitions, peut-il choisir par exemple des synonymes ? “Si je sens que ces répétitions révèlent d’un choix formel, maîtrisé, il faut les respecter. Notre travail consiste à restituer le sens mais aussi le style.” Plusieurs distinctions ont salué la qualité des transpositions de Jacques Mailhos. Prix Amédée-Pichot, prix Maurice-Edgar-Coindreau... Important quand on exerce un métier encore si peu visible. “Nous sommes davantage reconnus que par le passé, parfois invités dans les librairies. Il y a même un nouveau rituel, la “joute de traduction “, une sorte de battle sympathique, lors de laquelle deux traducteurs s’opposent sur leurs versions d’un même texte.” L’image de ce métier est aussi solitaire -“c’est assez vrai”- que précaire. “On est payé au feuillet. On peut en vivre décemment, à condition d’avoir du boulot régulièrement”, livre encore Jacques Mailhos.91
- Munutdroche- 07/08/2023À lire vite !Ayant commencé avec la série, je me suis motivée à lire le roman et je ne regrette pas ! Il est très envoûtant et nous transporte auprès de Beth. Je ne peux que recommander par ses descriptions, son ambiance, ses personnages50
- Chloé.Gourc- 20/03/2023FascinantLe récit d'une prodige des échecs qui va tenter de s'imposer dans une discipline gouvernée par les hommes et les addictions!50
- Clélia1904- 06/05/2021Un livre passionnantUn livre passionnant, ce n'est pas seulement l'histoire d'une fillette qui joue au échecs dans un monde d'hommes, dans ce roman on suis Beth, la protagoniste, sur le mince fil qui sépare le génie de la folie et les difficultés de l'adiction. C'est une lecture coup de cœur, je le recommande à 1000%. ❤️/🌟40
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