Les fleurs d'Hiroshima

6 août 1945 "Little boy" réduit Hiroshima à de la poussière. Des corps en feu. Des souvenirs en sang. Quinze ans plus tard, un américain loue une chambre dans une famille japonaise. Chez Yuka et Fumio. Tous deux victimes de la bombe atomique. Tous deux au ban de cette société qui voudrait oublier. Yuka cache ses bras couverts de cicatrices. Sa petite sœur, Ohatsu, dépose chaque jour un bouquet de fleurs dans le fleuve où leur mère est morte, torche vivante. L'une et l'autre terrifiées de donner naissance à des "monstres". Sam, venu des Etats-Unis, découvre peu à peu les plaies visibles et invisibles de ses hôtes. Lui qui arrive du pays ennemi, va s'attacher. A eux. A leur histoire. S'attacher à ne surtout pas permettre l'oubli. Quelle plume... L'horreur de ce 6 août 1945 frappe d'autant plus fort qu'il est dit si délicatement. Avec toute la pudeur du Japon. L'emition affleure. Laisse à vif. On referme le livre et quelque chose de nous est resté entre les pages.

Un livre qui paraît tendre et plein de douceurs.. Pourtant, en lisant entre le lignes, on peut voir la souffrance des rescapés d'Hiroshima. Un très beau livre qui m'a été recommandé et que je recommande vivement à mon tour !

J’ai beaucoup apprécié le caractère de Yuka ; dès le début on s’attache à elle. Son amitié avec son correspondant, Sam, est assez plaisante. Malgré qu’il soit un Occidental, ce qu’elle met beaucoup en avant durant le livre, il n’y a eu aucun mal pour qu’il soit amis. Ce livre m’a énormément touché des années après la guerre ; malgré qu’elle soit finie pour le monde, pour certains elle est encore très présente. Les témoignages sont très touchants, et les histoires de chaque personne de ce livre sont poignantes et déchirantes. Ce livre mérite d’être lu par tout le monde ; leur histoire ne doit jamais disparaître car jamais plus Hiroshima.

Un des rares livres qui m'ait fait pleurer sans discontinuer

Ce livre est tout simplement époustouflant. C’est le genre de livre dont on sort grandit et abasourdi. Malgré les connaissances sur cette époque, ce livre reste une bonne grosse claque. Un livre rempli de douceur, d’humilité, de tristesse mais surtout de grandeur des survivants. Un livre poignant d’humanité.