La fin de la jalousie : et autres nouvelles

«  la force de cet amour qui jadis, sûr de mourir, demandait à vivre et qui maintenant, effrayé de vivre, implorait de mourir » «  alors que je ne désirerai plus follement le corps et que j’aimerai d’autant plus l’âme, je ne serais plus jaloux » «  Et cette immense chose qui avait pesé sur sa poitrine de toute la force du monde, il comprit que c était son amour »

la déception de l’été

Court recueil de nouvelles dans lesquelles on retrouve bien ce fameux style proustien, parfaitement juste et imagé. Extrait du recueil « Les Plaisirs et les Jours suivi de l’Indifférent ». « Mais la plus aimable convive était la jeune duchesse de D.., dont l'esprit alerte et clair, jamais inquiet ni troublé, contrastait si étrangement avec l'incurable mélancolie de ses beaux yeux, le pessimisme de ses lèvres, l'infinie et noble lassitude de ses mains. Cette puissante amante de la vie sous toutes ses formes, bonté, littérature, théâtre, action, amitié, mordait sans les flétrir, comme une fleur dédaignée, ses belles lèvres rouges, dont un sourire désenchanté relevait faiblement les coins. Ses yeux semblaient promettre un esprit à jamais chaviré sur les eaux malades du regret. »

La frappe mondaine est approuvée.

C’était bien, je pense que ce sont les bonnes nouvelles pour découvrir Proust et son style, que je suis maintenant sûre de ne pas vraiment apprécier.