Je me souviens d’une époque où j’avais lu Sandrine Collette entre deux romans histoire de patienter entre après une lecture marquante. C’était quelque chose pour se distraire, loin d’être mauvais, où on sentait le potentiel poindre sous une surface encore trop marquée par la littérature française des années 2010.
On était des loups défonce tout ce que je viens de dire, Sandrine Collette se place ainsi en reine du roman noir français grâce à ce livre court au style concis qui n’est pas sans rappeler celui du Démon de la colline aux loups de @dimrb (disponible aux éditions @le.tripode ) et à l’éternel La Route de Cormac McCarthy, la désolation en moins.
Plus lumineux que certains de ses romans, un je ne sais quoi de littérature américaine qui trône dans la description de ces grands espaces, elle arrive à cerner les montagnes, à accompagner les chevaux, pas comme une caméra mais comme un peintre qui devrait saisir à toute bourlingue le plus de détails possibles et le rendre magnifique.
Voilà de quoi alimenter le fantasme d’une vie qui me ferait certainement fuir si je la vivais quotidiennement. Mais je réitère, ce roman tire à balles réelles dans le paysage français autocentré sur son nombril et ses récits de vie qui ne se renouvellent pas.
BOUM.
(Les yeux bandés que tu peux y aller)
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On était des loups
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On était des loups
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