Comme toujours avec Tanguy Viel c'est... sublime. Sublime d'écriture, sublime d'intelligence, sublime et nécessaire. Une nouvelle fois, il déconstruit par la langue ce que tout pouvoir induit d'emprise et de compromission. Clairement inspiré des actes perpétrés par un ministre malheureusement toujours en poste, actuellement, au sein du gouvernement français, à savoir des faveurs obtenues par ce ministre-là contre d'autres faveurs qu'il fut un jour en mesure d'accorder et du classement sans suite de toutes ces affaires-là parce que, souvent, ça finit bien comme ça, inspiré donc par l'immonde impunité qui parfois a cours sous les ors des palais locaux ou nationaux, Tanguy Viel livre - comme d'habitude - un texte à la musique splendide, à la beauté si noire que, comme d'habitude encore, l'on n'en ressort véritablement pas indemne.
Je conseille, évidemment : c'est beau, c'est brillant, c'est sans doute LE roman français de l'année.
Sublime, une nouvelle fois
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