Pardon mais.
Je trouve ça complètement dingo de choisir deux lectures à la suite, qui à priori, n’ont rien à voir ensemble. Et …
J’avais adoré Betty, vraiment, et peut-être, oui peut-être que je regrette de l’avoir lu avant L’Été où tout a fondu. Parce qu’il est tellement, tellement beau. L’Été où tout a fondu se nourrit de classiques de la littérature américaine et pose son décor dans une chaleur estivale dans laquelle la Mort, le diable, la maladie, viennent fricoter avec la fin de l’enfance.
On s’amuserait presque à cibler les influences de Tiffany McDaniel à narrer l’histoire de Sal, jeune diable invité par le père de Fielding, on s’amuserait presque à voir Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, Bénis soient les enfants et les bêtes, quelques romans de son ainée Louise Erdrich. Oui, les similitudes sont frappantes mais à la fois tellement intelligentes que.
Bordel ! et cette passerelle avec Les enfants endormis, que j’ai lu juste avant. Je ne m’y attendais tellement pas. Je l’ai sentie venir au bout de quelques pages à peine, mais. Je me suis encore fait cueillir, petit lapin que je suis.
Oh je vous invite vraiment à lire ce roman, et si vous n’avez pas encore lu Betty, commencez par celui-ci, c’est un ordre parfait, une pièce manquante du puzzle McDaniel.
Pétard, donnez moi un roman où rien ne fond, qui ne me dévaste plus, que je puisse finir mon été sans avoir cette délicieuse envie de me calfeutrer dans l’automne à venir…
Une merveille !
- traduit de 🇺🇸 par François Happe -
L’été où tout a fondu
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L'été où tout a fondu
Tiffany McDaniel
Romans étrangers
Là où sont les oiseaux
Maren Uthaug
Les voleurs d'innocence
Sarai Walker
Les dents de lait
Helene Bukowski
Lorsque le dernier arbre
Michael Christie
Un profond sommeil
Tiffany Quay Tyson
Le lac de nulle part
Pete Fromm
Mercy Street
Jennifer Haigh
Apaiser nos tempêtes
Jean Hegland
Ce qui vient après
JoAnne Tompkins
La cabane aux confins du monde
Paul Tremblay