Poésie

C’est à Harlem que nous faisons la rencontre d’une jeune fille ; Xiomara. Son jumeau Xavier est son tout, même si parfois les mots manquent pour communiquer. C’est d’ailleurs un peu la même problématique avec son père et sa mère ; qu’elle appelle Papi et Mami. Sa mère, fidèle croyante veut que sa fille soit un modèle, un exemple et qu’il n’y ai pas de on dit, ni de honte. C’est à dire que Xiomara finit par être complètement écœurée et étouffée par cette mère incompréhensive, qui n’a d’yeux que pour ses principes. Une relation avec un garçon est loin de lui être autorisée et pourtant elle tombera sous le charme de Aman. Le coin de paradis de Xio se trouve dans l’écriture, celle de tous les poèmes qu’elle couche sur le papier. Cette passion est devenue sa force mais pourrait a un moment donné devenir sa faiblesse. Quoi qu’il advienne son jumeau et son amie Caridad seront toujours présents pour elle et la soutiendront dans ces diverses épreuves. J’ai trouvé ce roman très léger bien qu’il fasse 380 pages environ. La façon dont il a été mis en page est très poétique et épuré, ce qui permet une lecture fluide. Xiomara est un personnage attachant, on ressent le manque de communication avec ses proches, ce qui l’empêche d’avancer. La poésie a été une bouée de sauvetage et continuera à l’être au fil du temps. J’ai trouvé ce roman intéressant ou l’on expose divers sujets à la fois.