La suite des phrases, avec ses micro-digressions permanentes, semble dilater le temps. La lecture, le fil narratif semblent suivre le trajet du courant électrique dans un circuit imprimé auquel il est fait allusion au début du roman, trajet électrique qui arrive toujours à son but même s'il dissémine ses multiples branches dans tout le réseau. On ne s'étonne donc pas qu'un personnage indique : "Notre beauté réside dans cette aptitude à la circonvolution."
Ce deuxième roman de Pynchon est plus accessible que "V", sa première œuvre, parce qu'il est plus court et que la ligne narrative y est moins tourmentée : mais rassurez-vous, le fil du récit est néanmoins le lieu de chemins de traverse qui raviront le lecteur hardi, et ce deuxième livre est tout aussi dérangé que le premier.
Le temps imprimé
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