Méto. Vol. 1. La maison

Lu le tome 1 en deux soirées, l’écriture est efficace et on est vite pris dedans. Comme le concept est assez simple, il n’y a pas non plus d’éléments de SF qui sont parfois mal construits. Le huis-clos est assez intense et à la fin du tome 1, on a très envie de connaître la suite. Mon unique regret, c’est le développement des personnages que je ne trouve pas assez creusé, par exemple le personnage de Crassus. J’espère que les tomes suivants creusent un peu plus de ce côté-là !

🏠 Dans une maison coupée du monde vivent 64 enfants dont le quotidien est régi par tout un tas de règles très strictes. Méto doit s’occuper d’un nouvel arrivant et lui expliquer tout le fonctionnement et les règles de la maison, mais les questions du nouvel arrivant vont réveiller quelque chose en Méto, qui va lui-même se poser de plus en plus de questions sur son environnement. J’ai initialement découvert cet univers au travers de la BD publiée chez Glénat, que j’ai beaucoup aimé, mais je m’étais contentée de lire le premier tome, m’étant mis dans l’idée que je voulais lire les romans puisque l’univers m’avait plu (et que je ne voulais pas me spoiler le reste de l’histoire). L’univers de Méto est très mystérieux et intrigant. Méto se plie aux règles qui lui sont imposées, mais il ne sait pas pourquoi, personne ne remet en question le fonctionnement de la maison. En tant que lecteur, nous sommes également laissés dans le flou, puisque tous les éléments à notre disposition sont ceux que connaît Méto. Récit (en apparence) dystopique, le mystère qui entoure la maison et les circonstances de vie de Méto tient en haleine et nous fait nous poser tout autant de questions que les personnages. Mystère que l’on espère résoudre à la lecture des prochains tomes de la série !