Much ado about nothing

“How much better is it to weep at joy than to joy at weeping !” 🪶Que. Dieu. Me. Protège. De. William. Shakespeare. Dieu, que c’était éprouvant. À la seule exception de Macbeth, qui n’était même pas une bonne lecture d’ailleurs, Shakespeare ne me réussit vraiment pas. 🪶J’étais plutôt intriguée au départ. J’avais vu qu’on avait un petit enemies to lovers des familles, j’avais plutôt bien envie de découvrir ce classique. Et en fait, c’est booooring😶‍🌫️ 🏷️“Some Cupid kills with arrows, some with traps.” 🪶Si au début, j’avais plutôt bien apprécié les personnages, je me suis vite aperçue que ce n’était rien d’autre que des gros CONNARDS tous autant qu’ils sont. Enfin, je juge un peu sévèrement Benedick et Beatrice qui, en fin de compte, sont les deux personnages les plus sympathiques de cette putain de pièce de théâtre. 🪶Je sais bien que c’est l’époque, mais Papa Leonato a été le pire des parents en jugeant sa fille pour un crime qu’elle n’avait pas commis. Je pense qu’il mérite la mort, premier degré. 🪶Je ne comprends même pas comment le personnage ayant été bafoué à ce point peut encore désirer épouser le fiancé qui l’a humilié si publiquement qu’elle en est presque morte. Bien ouéj, Shakespeare. Plus dramatique, y a pas. 🏷️“Let me be that I am and seek not to alter me.” 🪶Comme d’hab, c’est l’innocent qui trime, et le coupable n’est même pas puni. Ok, la pièce se termine avant, on nous donne un vague aperçu de ce qu’il pourrait lui arriver, mais on ne sait pas vraiment s’il sera puni en conséquence. 🪶À quel moment c’est censé être une comédie, parce que là, j’ai du mal à comprendre la qualification de la pièce. Y a rien de drôle, et y a encore moins de romantisme. Si ça c’est une comédie, je veux pas voir les drames de l’époque. 🏷️“I do love nothing in the world so well as you — is not that strange?” Vraiment la seule phrase romantique du bouquin. 🪶Pitié la fac, si Madame Maria T. passe par là, évite nous le supplice de devoir lire à nouveau du Shakespeare pour les années à venir. 🏷️“There was a star danced, and under that was I born.”