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Résumé
On a June morning in 1923, Clarissa Dalloway is preparing for a party and remembering her past. Elsewhere in London, Septimus Smith is suffering from shell-shock and on the brink of madness. Their days interweave and their lives converge as the party reaches its glittering climax. Here, Virginia Woolf perfected the interior monologue and the novel's lyricism and accessibility have made it one of her most popular works.
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19 avis sur ce livre
- Sarah.D - 27/12/2022⭐⭐⭐/5Ce livre trace la journée de Clarissa Dalloway, femme bourgeoise anglaise. Au début, il ne se passe rien (de mon point de vue), les passages sont longs voire inutiles, cependant c'est peut-être ce qui donne cette intensité que je n'arrive pas à expliquer. L'autrice ne se focalise pas essentiellement sur la personnalité et les regrets de Clarissa, son entourage est particulièrement touchant. La plume de Woolf est, sans mentir, assez difficile à déchiffrer, il faut avoir un minimum de bonne volonté pour le lire, est-ce le fait que cette autrice s'intéresse beaucoup à la psychologie de ses personnages et des incroyables description de paysages? J'ai eu du mal à sortir de cette lecture sans trouble! il y a d'ailleurs beaucoup de similitudes entre la vie de ces deux héroïnes et puis à travers l'imperfection et la fragilité de cette femme (au fil des pages on découvre une Clarissa froide) il y a toutes les femmes de l'époque mais aussi celles d'aujourd'hui, et inévitablement, elle nous renvoie à notre propre condition, notre propre personne, et l'on se voit nous et nos faiblesses.50
- Chris0178- 12/04/2021DéceptionJ'ai trouvé l'histoire sans grand intérêt. Mais je note l'originalité du texte, se déroulant sur une journée, et les changements de points de vue des personnages qui ont ponctué ma lecture. Je vais quand même tenter d'autres livres de Woolf pour me faire une idée exhaustive mais celui ci m'a pas mal ennuyé.32
- Nymphe des Tuileries- 14/05/2024Mon seul Virginia WoolfA partir du moment où j’ai lu 4x la première page pour la comprendre j’ai su dans quoi j’allais m’engager… passé les 100 pages ça devient plus fluide mais le récit principal est englouti par des tonnes et des tonnes de descriptions dont j’ai passé des paragraphes entiers. Voilà, je suis allée au bout (non sans peine) du seul Virginia Woolf que je lirais sans doute dans ma vie.20
- Hélène- 11/10/2024Coup de cœur ❤️Je découvre Virginia Woolf avec cette œuvre. C'est un roman extrêmement poétique, rempli de réflexions profondes sur les gens, sur le monde. C'est un récit qui nous fait voyager à travers le Londres du 18e siècle (petit plus pour l'édition Folio Classiques qui nous remet dans le contexte historique des lieux ou des personnages réels qui sont cités par l'auteure). J'ai été transportée du début à la fin par ce roman, je ne peux que le recommander 🥰10
- Sonneur- 31/01/2024Woolf 1925. Eaux subjectives.À Londres en juin 1923, on est dans la tête, dans les pensées de Mrs Dalloway et d'autres personnages, selon une technique stylistique du discours indirect libre se rapprochant du monologue intérieur (voir sur ces questions l'instructive préface de B. Brugière). Le récit déploie une grande richesse thématique, parmi laquelle la question de l'identité : qui est vraiment Mrs Dalloway, quelle est la différence entre le moi social et le moi intime, existe-t-il une limite entre le normal et le pathologique ?... Il ne s'agit pas d'un récit narcissique ou solipsiste : de nombreux personnages vivent dans le roman, la critique sociale est discrète mais puissante (comme par exemple la critique de la médecine psychiatrique de l'époque), et la grande histoire ne cesse d'interférer dans les pensées, dans la rue et dans les destins individuels. Ça n'est pas non plus un livre uniquement cérébral puisque le corps comme lieu du désir ou vecteur de la maladie psychique y est présent. Virginia Woolf retrouve ici l'ironie un peu délaissée dans son précédent roman (La Chambre de Jacob) et nous fait aimer ses personnages car elle les entoure de sa bienveillance, déjà observée dans La traversée des apparences et Nuit et jour. Cela n'empêche pas un regard féroce sur les inégalités, et la préférence pour l'hubris littéraire et artistique, opposée à la médiocrité et la violence des conventions et de la domination masculine. La mélancolie, le chagrin de l'après-guerre masquent à peine l'omniprésence du thème de la mort, et comme dans son livre précédent, on y trouve au moins deux références à Dante. Mais l'ensoleillement de la fin du printemps réchauffe l'animation de la ville et le retour des souvenirs et des êtres : on aperçoit une automobile mystérieuse aux stores baissés dans les rues encombrées de Westminster et un avion publicitaire transperçant le ciel londonien, on cotoie un jeune homme suicidaire près de passer à l'acte, on attend le retour d'un ancien prétendant, se prépare une réception du soir qui nous évoquera le temps retrouvé ; ce récit n'est pas exempt d'épisodes s'accordant au réalisme. Mais l'aventure est au coin de la rue sur le chemin de la fleuriste, le suspense est celui du surgissement des pensées, des réminiscences, des sensations dans des périodes de plus en plus proustiennes et on se laisse entraîner volontiers dans ces délices et moments exquis de la lecture. "Des fleurs, il y en avait : des delphiniums, des pois de senteur, des branches entières de lilas ; et des œillets, des brassées d'œillets. Il y avait des roses ; ily avait des iris. Oh oui - et elle inhalait la douce odeur de jardin, mêlée de terre, tout en restant à parler avec Miss Pym qui se devait de l'aider, et qui appréciait sa bonté, car elle avait montré de la bonté jadis ; beaucoup de bonté, mais elle faisait plus vieux, cette année, à la regarder tourner la tête de-ci, de-là au milieu des iris et des roses et des lilas qui se balançaient ; les yeux mi-clos, humant, après le tumulte de la rue, les odeurs délicieuses, la fraicheur exquise. Puis elle ouvrit les yeux : qu'elles étaient fraîches, les roses, comme du linge tuyauté tout propre, rentrant de la blanchisserie dans des corbeilles d'osier ; et sombres et soignés les œillets rouges qui redressaient la tête ; et tous les pois de senteur s'étalant dans leurs vases, veinés de violet, d'un blanc de neige, pâles - comme si c'était le soir, et que des jeunes filles en robe de mousseline étaient venues cueillir les pois de senteur et les roses à la fin de la superbe journée d'été, avec son ciel bleu nuit, ses delphiniums, ses œillets, ses arums ; que c'était le moment où toutes les fleurs les roses, les œillets, les iris, les lilas- luisent d'un doux éclat ; où chaque fleur semble brûler de ses propres feux, avec douceur, avec pureté, au milieu des massifs embrumés ; et comme elle aimait les papillons de nuit gris pâle qui tourbillonnaient en tous sens au-dessus de l'héliotrope, au-dessus des primevères du soir !" p. 74-75 Mrs Dalloway - Virginia Woolf - Folio classique N° 2643 - Traduction de Marie-Claire Pasquier10
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