The magic fish

Une histoire mère-fils d'une grande douceur, où un jeune vietnamien aide sa mère à apprendre l'anglais grâce à la lecture de contes anciens. Apprendre, trouver les bons mots pour traduire les idées, les sentiments... et pour tenter de dire les choses délicates de sa propre vie. Pas si simple pour un jeune garçon qui voudrait pouvoir dire à sa mère qui il est. Choix de tons chromatiques dédiés à chaque espace-temps du récit, très beau!

oh boï, je crois que c’est la première fois que j’ai la chiale après avoir lu un roman graphique. Genre, je l’ai même pas vu venir tellement ce récit m’a bercé avec douceur d’un côté comme de l’autre ! Quand la barrière de la langue empêche la possibilité de faire son coming-out minou, ou comment trouver refuge dans les contes traditionnels, se les approprier, trouver des solutions, faire évoluer les langues et les mentalités, avoir confiance en soi, en ce qu’on est, sans jamais se laisser tordre par l’extérieur, celui qui cherche à tout prix « à soigner » selon ses propres valeurs et faire de la merde faussement positive. Et là BOOM ! La chiale bienveillante, la larme à l’œil parce que c’est beau… Et que ça finit bien (tu noteras que quand même, dans la culture soit-disant progressiste, les histoires queers finissent souvent très mal, nan ?) et que c’est loin d’être niais ! Vas-y de bon cœur t’en ressortiras encore plus fort, je le jure t’as ma parole de Lou !

D'une douceur et d'une originalité incroyable. Je suis émue par sa narration, et captivée par la beauté graphique. Je recommande à 100% sans en dire plus, ça vaut le détour. On peut trouver un langage pour nous rapprocher, instaurer un dialogue et se comprendre... celui du cœur et les livres le permettent ici ✨️❤️

Quelle belle découverte ! On y retrouve une sensibilité commune avec Tillie Walden. Un récit délicatement construit. La dernière page est d'une douceur absolue.