La popularité de ce livre sur Gleeph
688
j'ai
214
wishlist
43
je lis
557
j'ai lu
172
j'aime
Ma note
Note moyenne
(0 note)
Résumé
Recueil de nouvelles, directement ou indirectement inspirées d'expériences vécues par l'auteur. Un ingénieur français se rendant sur une plate-forme pétrolière russe, un jeune Nigérien qui tente de rejoindre l'Europe, et Tatiana, qui vit dans une ville-champignon aux confins de la Sibérie. Tous ont en commun d'avoir appris à lâcher-prise face aux coups du sort.
959 personnes l'ont dans leur bibliothèque
SoniaRvlt
Finnou
Pir_Brems
Yoann
Adrien ...
Frederi...
lapetit...
June-la...
Marguer...
Nico.le...
5 avis sur ce livre
- Bridgetdg- 21/03/2022Fan de Sylvain TessonCe ne sont pas les histoires, amusantes, qu’il faut lire dans ce recueil de nouvelles, c’est le style de l’écrivain, la tournure des phrases, les images, allégories et comparaisons. Chaque phrase est un plaisir de subtilité, d’humour et de qualité. Je conseille vivement de « s’abandonner à lire » cet auteur. Coup de cœur pour ces nouvelles : les amants, les égards, l’insomnie, la promenade, les fées. 40
- Ezekion- 05/07/2023Petits fours à lireUn style moderne et soigné que j’ai énormément apprécié. Il réussit très bien l’exercice des nouvelles, de petits fragments de vie avec une chute qui fonctionne - presque - toujours. Ça m’a donné envie de me plonger dans l’un de ses romans !20
- Chris5867- 31/12/2022InégalC’est la première fois que je lis un roman de Sylvain Tesson. En fait de roman, c’est un recueil de nouvelles, ce qui peut être une bonne façon de rentrer en douceur dans le travail d’un nouvel auteur. « S’abandonner à vivre » est un recueil de 19 petites histoires, certaines plus longues que d’autres, certaines plus intéressantes que d’autres (c’est le propre des recueils de nouvelles, c’est forcément inégal) mais elles ont toutes un point commun, la mordante ironie de la vie. Chaque histoire se dénoue sur une fin d’une ironie souvent amère, mais souvent pertinente. Les nouvelles que j’ai préféré sont celles qui sont le plus marquées par ces fins cruelles comme « La gouttière », « L’exil », « Les pitons », « le téléphérique ou bien encore « L’ennui ». D’autres fonctionnent moins bien comme « Les amants » ou « Les égards ». Il y a de l’humour par petites touches, mais souvent même l’humour à un gout un peu amer. Le style de Sylvain Tesson est soigné mais tout à fait accessible et fonctionne bien, très bien même parfois. Beaucoup de ses nouvelles font références à la Russie ou se déroulent en Russie, ou bien mettent en scène des russes, ou tout du moins des slaves. C’est une sorte de fil rouge qui traverse toutes les nouvelles, à quelques exceptions près. On sent que c’est un pays qu’il connait et qu’il aime, et qu’il se sent plus près de la culture et de la mentalité russe que de l’Occident. Difficile de le suivre parfois dans cette voie, je le reconnais, parfois ce qu’il écrit ne me touche pas ou je trouve ses propos légèrement tendancieux et d’une tendance qui n’est pas la mienne. « Insomnie » ou « Le train » peuvent déconcerter et même un peu davantage, peuvent même énerver un peu, avec un petit côté « donneur de leçon » pas très agréable (l’influence de papa Tesson ?). Mais pris dans son ensemble, ce recueil de nouvelles mérite le détour, ce serais ce que pour ses petites morales de fin souvent pertinentes et qui appuient là où ça fait mal.10
- Rivoli- 04/03/2021Extraits de vieRecueil de nouvelles de Sylvain Tesson décrivant des instants de vie. Les personnages sont engagés dans un quotidien, auquel se mêlent des souvenirs, le merveilleux, la fadeur ou l’intérêt de l’existence. C’est une lecture agréable, qui ouvre notamment sur le monde slave. Même si ce n’est pas le thème principal du livre, j’ai aussi aimé la critique de la névrose occidentale qu’est l’autodénigrement systématique de notre culture. La civilisation occidentale est lancée depuis la première révolution industrielle et la mort de Dieu dans une haine de soi-même et dans le ressentiment vis-à-vis de la majorité (réelle ou supposée) dont il est temps de sortir, surtout quand on voit ce qu’il y a autour… comme disait l’excellent Talleyrand : « Quand je m’observe je me désole, quand je me compare je me console ! »10
- Enidan.du Morbihan- 25/08/2023Morceaux choisisMa préférée, "La gouttière" parce qu'elle m'a fait sourire, "La lettre" également pour sa poésie, et puis "L'exil", drame de vie..... Sylvain Tesson, j'aime tout simplement 😊00
Livres du même auteur
livres similaires
Le phare, voyage immobile
Paolo Rumiz
Montagnes d'une vie : documents
Walter Bonatti
Saisons du voyage
Cédric Gras
L'aventure, pour quoi faire ? : manifeste
Le garçon sauvage : carnet de montagne
Paolo Cognetti
Inventer sa vie
Jean-Louis Etienne
La longue route : seul entre mers et ciels : récit
Bernard Moitessier
Marcher à Kerguelen
François Garde
L'ascension du mont Blanc
Ludovic Escande
L'aventure, le choix d'une vie
Données bibliographiques fournies par