La dame en noir

A l'époque (il y a déjà 10 ans donc…), j'avais sursauté et frissonné devant l'adaptation cinématographique (oui, il s'agit bien de Daniel Radcliffe dans le rôle principal) ! Pour ma part, j'avais trouvé ce film d'épouvante réussi et assez flippant. Une ambiance pesante, une histoire d'apparitions lugubres, une malédiction macabre… Quand j'ai appris qu'il s'agissait à la base d'un roman, j'ai décidé de m'y intéresser. Et quelle meilleure période que celle d'Halloween afin de se plonger dans ce genre de récit ? Bon. J'ai préféré le film au livre. J'ai trouvé le rythme du roman très lent et, au demeurant, il ne se passe pas “grand chose”. Dans l'adaptation, il y a plus de dynamique et certains aspects ont été davantage développés… Malgré tout, on ressent au fur et à mesure de notre lecture, que l'atmosphère lourde est chargée de mystères. Les habitants ont peur mais cette peur les empêchent de parler et de dévoiler leur terrible secret (on a tout de même envie de les secouer pour qu'ils crachent le morceau). Arthur Kipps, jeune notaire dépêché sur place, dans ce village perdu d'Angleterre, entre terre, mer et ciel, champs, marais et brouillard, tente de se rassurer, lui qui ne croit pas aux maisons hantées et tout ce qui en découle. Il a une mission et compte bien la mener jusqu'au bout. Il n'hésite donc pas et décide même de passer une nuit entière dans la demeure, isolée et accessible seulement à marée basse, de feu sa cliente (déjà personnellement, j'aurais du mal à dormir paisiblement dans une vieille bâtisse dont le propriétaire vient de rendre l'âme… Mais bon, question de point de vue). Bref. C'est un récit d'ambiance plus que d'action. Et l'ambiance est parfaite pour Halloween : du brouillard, de la grisaille, des habitants blafards, de la solitude, de la tristesse et de la mélancolie, le tout agrémenté de quelques phénomènes étranges que la raison seule ne peut décemment pas expliquer… Alors, serez-vous prêt à tenter le séjour et à déposer vos bagages à Crythin Gifford ?

Je ne qualifierait pas ce roman comme effrayant mais il reste une bonne histoire de fantôme.

Une histoire qui se lit rapidement mais qui parvient, dans ce laps de temps, à nous faire frissonner et ressentir la désolation qui hante ce manoir perdu dans les marais de la campagne anglaise... si bien que l'on tente de se rassurer, le soir dans notre chambre, en se disant que ce n'est qu'une histoire

#pumpkinautumnchalenge #automnefrissonant Où il s'agit de malédiction, de terreur exercée sur tout un village. Puis vient un étranger qui pense pouvoir supporter l'insupportable. Tragédie de celui qui ne croyait pas aux fantômes... Susan Hill nous plonge dans l'ambiance so British, glaciale et sinistre du nord de l'Angleterre avec pour parfaire le décor, cette dame en noir qui fait apparition. Avec elle, ce sont des phénomènes inquiétants que notre narrateur subit... Le style de l'auteure, très soutenu, me fait penser aux affaires du siècle dernier. Les descriptions nous plongent directement dans un décor clair et immersif. On a envie d'y être nous aussi... Je suis friande de ces histoires d'angoisse et de fantômes... cependant j'attendais la terreur et bien que l'histoire est bien écrite, je ne me suis pas sentie effrayée. C'est plus un récit d'atmosphère qu'un livre qui fait peur!! Le rythme lent et contemplatif imprégné de cette ambiance nébuleuse est presque plus déprimant qu'effrayant. Cela dit, je salue l'originalité de l'auteure en faisant conter son histoire directement par son personnage principal. Nous découvrons son inavouable cauchemar alors qu'il le couche sur le papier faute de ne pouvoir le raconter.