La femme qui décida de passer une année au lit

C'est un sujet pour le moins original, mais je n'ai rien trouvé de drôle comme le dit la critique du Times, je dirais plutôt loufoque. Le livre démarre bien, à un rythme soutenu. Par la suite je trouve qu'il y a des longueurs, notamment les sujet scientifiques du mari Brian. Beaucoup de sujets sont abordés : l'adultère, le couple, la maternité, l'autisme, la famille, le racisme, le sectarisme, les relations parents-enfants... Je ne dirais pas que c'est un livre exceptionnel, mais il se laisse lire.

Ce livre n'est pas humoristique, en le lisant, on ne rit pas aux éclats mais on grince des dents. Fort et beaucoup. Souvent parce que les personnages qui entourent Eva sont monstreux d'égoïsme et d'absurdité. De mère de famille invisible à prophétesse (tout en étant prise pour une cinglée par sa famille et le personnel médical), Eva Beaver devient le prétexte pour révéler l'absurdité des rapports humains alors qu'elle sombre dans l'épuisement. Le ton est léger et c'est ce qui donne la sensation de se noyer dans le torrent d'absurdités, parfois drôles, qu'Eva Beaver doit supporter au quotidien. Suivre ce personnage, c'est avoir envie de hurler d'indignation à chaque page. Et c'est voir son existence sociale sous un autre jour.

... Mais pas drôle ... Ou alors on a vraiment pas le même humour que les anglais...

Complètement fou et irréel. Déçue par l'histoire.

Le début était entraînant mais plus j’avançais dans le livre, plus je n’en voyais pas le bout. La fin est décevante alors que l’histoire générale était intéressante. Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages quel qu’il soit.