Femme portant un fusil

C’est beau, c’est bouleversant, c’est terrifiant. On tremble, on rie, on rêve, on pleure.

Ce roman inspiré de faits réels est vraiment super et très inspirant en ce qui concerne la vie en communauté, l’écologie, le militantisme... Mais il est aussi révoltant puisqu’il parle d’un sujet dramatique (violences faites aux femmes) et de la misogynie permanente qui entourent cette communauté de femmes. L’évolution du personnage principale est très chouette à suivre (sa prise de conscience, de confiance en soi...). C’est une belle leçon de sororité et d’entraide malgré les différences entres les personnages (elles ont toutes leur caractère, leur façon de penser mais elles réussissent à vivre en harmonie entre elles). Ce livre fait aussi référence aux béguines et au roman d’Alice Kiner « La nuit des béguines » que je vous conseille également (il est vraiment génial). J’adore la fin, et on referme ce livre avec Kate Bush en boucle dans la tête !

Incroyable roman fin, drôle et tragique, puissant, empouvoirant et profond. Ça fait penser aux Orageuses, ça fait du bien aux coeurs des femmes.

C’est un roman de femmes que nous propose l’autrice en s’inspirant du béguinage, ces femmes qui vivaient sans aucun homme, mouvement né au XIIe siècle. Ici, 4 femmes investissent un hameau pour vivre entre elles, proposant de créer une communauté pour toutes les femmes qui le souhaitent. Mais la violence fait aussi partie de leurs histoires et elle est très présente dans ce hameau. Une histoire intéressante qui a bien éveillé mon intérêt. Une histoire courte mais incisive. A lire d’une traite. Il aurait pu être encore plus fort dans la démonstration de la violence. C’est peut être le seul bémol. En tout cas c’est un livre qui m’a plu. C’est pas juste une histoire de femmes. C’est sans jugements.

Un cadeau de ma belle sœur (l’autre, la vraie). Réflexion sur la violence comme réponse à la misogynie. Pas convaincue du principe mais j’aime y penser parfois quand un de mes supérieurs évoque mes projets de vie de famille.