Ce que je n'ai pas su

Hélène apprend que l’homme qu’elle aimait, disparu depuis 365 jours, est mort. Il avait disparu du jour au lendemain sans explication. Depuis, chaque jour, elle trouvait dans la boîte aux lettres le quotidien auquel il était abonné, l’entassait sur la desserte, construisant à son insu un éphéméride à l’envers des jours sans lui. Pourquoi était-il retourné à Sainte-Meynenon un mois pile après s’être rendu au salon littéraire qui s’y déroulait ? Que s’est-il passé durant ces 12 mois d’absence ? À l’enterrement, elle découvre l’existence d’une femme rejetée par sa famille tout comme l’était Paul et toute l’ampleur des mensonges et omissions qui entourent sa mort. L’une et l’autre vont devoir s’écouter pour découvrir ce que cet homme leur a caché. Solène Bakowski nous touche de nouveau avec ses personnages et sa plume sensible et percutante où chaque mot est placé avec soin pour nous délivrer des émotions pleines d’humanité. Un roman rempli de mystères où nous attendons, captivés, de connaître le fin mot de l’histoire. Un roman qui commence par la fin et qui finit par le début. Un roman où l’amour a le premier rôle. Un roman bouleversant comme à chaque fois. Ne croyez pas que ça soit une histoire triste ! C’est une histoire d’amour, d’amitié, de choix à assumer, de temps qui passe et du pouvoir de l’écriture. Bref vous l’aurez compris, j’ai adoré.

J’avais découvert Solène Bakowski avec « une bonne intention » qui m’avait beaucoup ému. J’ai eu la chance de découvrir “ce que je n’ai pas su ” en librairie le 13 avril (merci éditions Plon et Babelio) et force est de constater que cette autrice arrive toujours à me bouleverser. Alors que Paul l’a quitté il y a un an sans aucune explication, Hélène apprend qu’il vient de décéder dans un accident de voiture. Elle va donc se rendre dans le village où Paul a passé son enfance pour ses obsèques et découvrir qu’elle ne connaissait pas vraiment celui avec lequel elle a partagé 10 ans de sa vie. Les romans de Solène ne se lisent pas, ils se vivent. Amener avec douceur et sensibilité, ses histoires aux personnages forts et attachants ne peuvent laisser indifférents. Comme pour le précédent, je suis passé d’une émotion à l’autre au fil des lignes. Même si Paul est le personnage central, ce sont les femmes qui m’ont le plus touché. Des personnages que je n’oublierai pas de sitôt. Crédible, l’autrice n’a pas besoin d’en faire des tonnes pour me toucher en plein cœur. Je dois avouer que certaines scènes m’ont mise les larmes aux yeux pour plusieurs raisons. Moi qui suis plutôt, romans biens noirs avec serial killer et tout ce qui va avec, Solène Bakowski est l’une des autrices qui me fait sortir de ma zone de confort et avec laquelle je pourrais passer des heures sans me lasser. En bref, c’est un immense coup de cœur que je vous conseille chaudement. Faites-moi confiance, vous n’en ressortirez pas indemnes.

J’y suis allée à l’aveugle en commençant ce livre. Je n’avais rien lu le concernant. J’avoue avoir été plutôt surprise par cette histoire. Une alternance de narrations qui se rejoignent au fur et à mesure, entre cette femme nouvellement veuve et son mari qui dévoile son secret. C’est une histoire extrêmement originale et surtout très bien racontée. Entre suspens et émotions, on ne voit rien venir. J’ai beaucoup aimé cette histoire toute en finesse, avec de l’émotion bien dosée, sans jamais en faire trop. Belle découverte. C’est mon 1er de l’autrice et c’est une réussite.

Hélène, la trentaine est une institutrice comblée. Outre son travail, elle a trouvé l'homme de sa vie en la personne d'un jeune écrivain, coqueluche de la littérature française. Seulement, un beau jour, il disparaît. Pas de mot, aucune information. Jusqu'au jour où les nouvelles finissent par arriver... C'est l'histoire d'un transfuge de classe qui n'aura jamais trouvé sa place. Incompris dans son village où l'usine fait vivre la région, où il ne peut partager ses rêves avec personne. Sauf avec Rachel, une mystérieuse ancienne prisonnière de trente ans son année qui s'installe au grand dam de tout le monde dans leur village. De tout le monde sauf du jeune homme qui a peut-être trouvé son catalyseur. Des histoires de transfuges de classe il y en a d'autres. Celle-ci n'a pas le mordant et la violence des livres d'Édouard Louis ou la justesse d'Annie Ernaux bien sûr. Mais il y a autre chose ici, c'est surtout des histoires d'amour, de secrets. Pour cela cela vaut la peine de le lire.

Lecture commune de Livraisondemots qui ne m’inspirait pas plus que cela au départ… Quelle découverte ! J’ai vraiment aimé l’écriture fluide, cette double histoire et surtout, je ne m’attendais pas à cette tournure de l’histoire A lire absolument 🤩