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Résumé
Dans un monde futuriste, les humains sont minoritaires face aux bots. Asha, une bot, étudie l'incarnation des intelligences et leur finitude. Quand l'IA du vaisseau de Roz, un explorateur transgenre, vrille inexplicablement, une connexion s'établit avec Asha, une bot. Edition augmentée d'une nouvelle inédite et de deux autres textes. Premier roman.
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3 avis sur ce livre
- Elbow Rocket- 18/07/2022🤖💫💌Un copain m'a offert ce livre en me disant "j'ai rencontré l'auteur et ça avait vraiment l'air cool alors j'ai pensé à toi." Et j'ai ouvert un énorme pavé à la couverture dégueulasse qui parlait de tout ce qui me fait chier : des robots, des dystopies, et des gens dans l'espace. J'étais là "oh. Merci. Fallait pas." MAIS EN FAIT ! Il fallait de OUF. Ça s'ouvre sur une bot trans qui philosophe sur ce que c'est d'être humain. Et c'était beau. C'était complexe mais poétique, parfois un peu long parce que c'est un premier roman, mais Saul Pandélakis a un style unique dans la SF francophone, il donne à ses personnages la voix de tes potes (si tes potes sont des galérien.nes militant.es et des intellectuel.les de gauche ; ouais c'est un public spécifique mais si tu coches les cases, ça te plaira). Ça avait le goût des débats avinés mais honnêtes jusque tard dans la nuit, le goût des colères et des renoncements amers, de gens qui cherchent du sens, du bonheur, de la beauté au milieu du ciment et dans la chaleur irrespirable, c'était comme mettre la tête sous l'eau quand t'as trop chaud. C'est pas un auteur qui te prend pour un con, il t'attrape par le col et il t'emmène dans le chaudron bouillant des rapports humains, frustrants, beaux, bruyants, désespérés. C'est un livre qui se lit en apnée, qui fait réfléchir la nuit, et j'ai hâte qu'il sorte son prochain livre. Et c'est d'ailleurs vrai qu'il est vachement cool.40
- Mathilde- 15/07/2023Renouer avec la connexion.Saul Pandelakis nous offre une plongée dans un monde sensible où les humains et les bots naviguent entre leurs désirs de connexion et de déconnexion. Amour, amitié, travail mais aussi l’existence en tant que vertige, sont explorés dans une oscillation paradoxale quasi systémique, entre le « on ne peut pas ne pas communiquer » de Watzlawick et l’incommunicabilité existentielle qui fond ensemble l’être et le néant. De l’un à l’autre, les temps, les espaces et les âmes (artificielle et humaines) se cherchent et parfois se trouvent. Que la rencontre advienne ou pas, elle pose la question d’une éthique de soi et de l’autre, d’une éthique de la relation, du care, et de ce qui les rend possibles. Le programme ? Le désir ? Le plaisir ? Le langage ? La contingence ? Avec une plume virtuose, l’auteur déroule un roman-univers dont on ne sort pas indemne. Merci Saul Pandelakis pour les connexions !10
- Valhalla- 19/12/2023Un récit de science fiction qui questionne les corps, les genresSaul Pandelakis délivre ici un ouvrage très intéressant sur les conditions humaines et bots/IA dans un futur proche (début XXIIe siècle) où la Terre n'est plus enviable (et devient invivable) et où pour cela on envoie dans l’espace des équipes à la recherche de planètes à terraformer. Nous allons suivre le quotidien de deux protagonistes, Roz, humain et Asha, bot, tous deux transgenres, et qui devront œuvrer ensemble pour assurer le maintien de l'ari-me, le vaisseau sur lequel se trouve Roz. Le suivi de ce quotidien nous plonge dans deux visions, une macro qui dépeint un système capitaliste à son paroxysme et qui modifie la notion du temps et de l’espace (mouvant, réduit, fragmenté, inégalitaire), avec son lot de luttes autour des droits humains et bots, autour de la transidentité. Et enfin une vision micro qui s’attache aux corps, aux sensations et sentiments, à la pensée et aux envies. Le propos est donc très intéressant à analyser et la transposition vers notre monde réel est marquante. Ce récit est assez original dans sa forme, j’ai eu l’impression à quelques occasions de lire plus un essai qu’une fiction. Alors que l’auteur prend une certaine liberté de langage et distille abondement anglicisme et abréviation. Tout cela participe à son identité, donnant une valeur d’unité, tout en étant peut-être parfois trop linéaire (dialogues et narration). La plume n’en est pas moins agréable et fluide, avec quelques aspirations poétiques. L’auteur va à son rythme, volontairement lent, pour poser le décor et les valeurs, ce n’est qu’au milieu du livre que l’intrigue se révèle et les enjeux émergent. Et lorsque la fin arrive, tout se succède par ellipse, comme si le temps à nous aussi nous manquait. C’est donc avec une légère frustration que j’ai refermé le livre.00
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