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Résumé
Et toujours les forêts Corentin, personne n'en voulait. De foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu'au jour où sa mère l'abandonne à Augustine, l'une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l'aïeule, une vie recommence. Propulsé à la Grande Ville pour ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n'en finit pas d'assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Guidé par l'espoir insensé de retrouver Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts. Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance d'un monde désert, et la certitude que rien ne s'arrête jamais complètement.
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- Minette.Morvan- 25/05/2020Coup de cœur ...Corentin, personne n’en voulait. Ni son père envolé, ni les commères dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de s’en débarrasser. Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence. À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts. Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance d’un monde désert, et la certitude que rien ne s’arrête jamais complètement. Un roman post-apocalyptique puissant. Il est porté par une écriture tellurique et poétique. Les phrases sont courtes, saccadées. Des phrases qui claquent, qui cueillent l'émotion sans esbroufe, sans pathos. Ecriture et récit sont en symbiose parfaite pour nous faire vibrer jusqu'à l'os. Sandrine Collette ne nous prend pas qu'aux tripes, ses mots résonnent jusqu'à notre tête pour nous pousser à la réflexion sur notre société qui gaspille et consomme, responsable du fléau qui s'abat sur Terre. Il ne s'agit pas d’un roman idéologique ou politique, mais d’un récit instinctif qui prend toute son ampleur dans le monde d’aujourd’hui et qui terrifie. Un grand roman noir où brûle la flamme de la résilience, porté par une écriture sublime, épique et époustouflant, bouleversant d'humanité. À lire d’urgence !!!51
- Lecoindesmots- 16/02/2020Coup de cœurQuel roman ! Mais quel roman ! Lire Et toujours les forêts, c’est se prendre un uppercut en pleine figure. C’est une bombe à fragmentation, une déflagration, une détonation. Corentin, par un coup du destin, survit à la fin du monde. Il n’y a rien, ou presque. Quelques êtres humains – si tant est que l’on puisse les appeler encore ainsi – qui errent. Mais si peu. Au moment de l’explosion, au moment de la fin, ils étaient cachés, à l’abri. Est-ce une chance, de survivre, quand le monde tel qu’on le connaît n’est plus ? Alors Corentin part pour les forêts. Parce que dans les forêts vit – vivait ? – Augustine, son arrière-grand-mère, celle qui l’a élevé. Il y retrouve également Mathilde, survivante, elle aussi. De la faune et la flore, autrefois si abondantes et variées, il ne reste plus rien. Les arbres se sont effondrés, les animaux sont morts, les fleurs fanées et tuées. Et pourtant, il faut survivre. Trouver un moyen de vivre, coûte que coûte. Survivre, parce que l’espoir est encore là. L’espoir, cette petite voix qui dit, murmure, que tout n’est pas mort. Que quelque part, la vie reprendra ses droits, comme elle le fait toujours. Alors, Corentin écume les maisons alentours, à la recherche de victuailles, à la recherche de n’importe quoi. À la recherche de choses à posséder. Se sent-on plus en sécurité, lorsque l’on possède des choses ? Puis, survivre pour la descendance. Survivre pour les voir grandir, entendre leurs rires insouciants. Survivre pour tenter de leur raconter, comme c’était. Comment c’était les saisons, le chant des oiseaux, les légumes et les arbres fruitiers. Comment c’était la foule, l’école, les connaissances. Comment c’était la société, l’argent, les courses, le travail. Comment c’était les chats, les poissons, les fourmis et les araignées. Mais comment peuvent-ils comprendre ? Comment peuvent-ils seulement commencer à imaginer ? Et toujours, cette petite voix, qui dit de ne rien lâcher, que la vie reviendra, que les plantes repousseront, que la terre sera à nouveau fertile. Sandrine Collette imagine l’après fin du monde avec une plume magnifique, empreinte d’une poésie incroyable. Sous couvert de science-fiction, elle parle de l’humain, de ses aspirations et de son passage sur terre. Elle dit combien nous sommes à la fois capables du pire, comme du meilleur. Combien le monde qui nous entoure est beau, si beau, et si indispensable. Sandrine Collette raconte combien nous sommes indissociables de la nature qui nous entoure, à quel point notre vie, notre bonheur, dépend d’elle. Et elle le dit avec une puissance incroyable. À lire de toute urgence !41
- BAlit- 02/02/2020Un très bon roman post-apocalyptique !Une lecture addictive, glaçante et servie par une écriture hypnotique. Jai beaucoup pensé au roman "la route" de Mc Carthy. Je recommande vivement ce livre ! +++❤40
- MissChocolatine📚- 03/01/2020WouahhhApocalyptique !! Sandrine Collette fidèle à elle-même, dépeint avec emphase et réalité ombrageuse la survie d’un homme et d’une femme. Une immersion sans limite dans l’obscurantisme névrotique qui court après une vie anéantie. Une histoire en noir et blanc où l’âme humaine se perd dans les confins de la recherche haletante et obsessionnelle d’une lumière vaine. Une histoire débordante d’énergie où les sentiments deviennent quelque chose de dérisoire. Une histoire où l’image même de l’homme est cloisonnée à celle d’un objet programmé pour effectuer les tâches. Se lever, couper du bois, regarder la désolation du monde, manger, effectuer quelques menus travaux, se réchauffer, regarder la désolation du monde, imaginer, rêver, se souvenir et faire des enfants. Un quotidien robotisé, dénué d’un certain plaisir et confort. Faire avant de disparaître, dompter la mort, dompter le silence, dompter le néant, dompter le rien du tout pour se sentir vivre, pour se sentir survivre et ne pas oublier que quelque part l’espoir puisse exister, pour ne pas oublier que la vie ne doit pas être abstraite. Que peut-il sortir du néant ? Dévastateur !! Ambiance et atmosphère noires. Écriture sans fioriture où le sombre et le mauvais se côtoient dans une splendeur désuète. Personnage livide, personnage angoissé, personnage rêveur, personnage bouleversant. Qui sommes-nous ? Que devenons-nous ? Cris silencieux, colère sourde sur cette incompréhension, hargne désespérée, sont les moteurs de cette vie fantomatique. Sandrine Collette signe un nouveau roman explosif ! Un roman intransigeant qui met inévitablement le lecteur mal à l’aise. Un roman sombre, noir et nauséabond où le néant règne. Balade cruelle sur les terres noires, tableau machiavélique où chaque respiration rappelle la perte totale. Chaque page avalée fait souffrir. Chaque ligne lue sème un peu d’espoir. Chaque chapitre catapulte dans un autre monde. Une lecture difficile dans le sens où le thème touche tout le monde. Un sujet duquel il est impossible de se défiler. Une histoire fortement impressionnante. Une lecture à la limite de la folie. Une lecture où l’intérêt morbide me pousse à tourner les pages. Sandrine Collette frappe fort et bien !40
- Francky the reader- 04/09/2022Réchauffement littéraireJ’ai découvert ce livre et cette écrivaine grâce à vous cher Gleepher😉 Je me suis pris une claque, tant au niveau de l’histoire que par le style d’écriture. L’histoire est prenante oppressante, désespérante . Elle aurait pu développer certains passage à mon sens, mais ce n’est que mon avis🙄 Je vais faire comme les autres, lisez le!30