Ces orages-là

Sandrine Collette nous entraîne dans les méandres d'une relation toxique, elle excelle pour décortiquer les abysses psychologiques de l'emprise et le calvaire de la reconstruction. Le côté répétitif du récit reflète bien, de mon point de vue, le processus mental dans lequel la victime se trouve engluée. Je n'ai pas apprécié en revanche l'utilisation du tiret comme processus narratif pour laisser des phrases en suspens : "Un truc de gonzesse, a dit Thomas la première fois que -" ou encore : "Elle n'a même pas le courage d'imaginer que Flo pourrait -". Et pour terminer, j'ai trouvé le coup de la mère qui "réapparaît" un peu cousu de fil blanc, pas du tout à la hauteur du reste du récit.

Dans son dernier roman, Sandrine Collette nous entraîne une nouvelle fois au coeur d'une histoire puissante: celle de Clémence, une jeune femme qui a fui la relation humiliante et toxique qu'elle vivait avec son compagnon. Nous vivons, de manière intense, cette emprise psychologique que subit le personnage ainsi que sa souffrance, ses peurs, sa solitude et son désespoir. La rencontre avec Gabriel permettra à Clémence de se reconstruire peu à peu.

Happée dès les toutes premières pages… l’auteure (spécialiste , et on l’apprécie pour ça, des atmosphères psychiquement dérangeantes) nous emmène pénétrer l’esprit de l’héroïne avec ses terreurs, ses blessures, ses angoisses, ses doutes, ses analyses tronquées ; peut-on se reconstruire quand une relation extrêmement toxique, une relation d’emprise vous laisse exsangue, cabossée, psychologiquement en miettes…

Pourtant conseillé par ma libraire et adepte des thrillers psychologiques, je partais confiante avec ce roman sur l emprise mais je suis vraiment trop déçue ! Une narration sans fin, il ne se passe rien! Je suis restée complètement en dehors de l histoire, je l ai finie en diagonale 😫

Clémence fuit Thomas, elle fuit une relation toxique. Elle change de maison, de travail mais elle vit dans la peur, le jour, la peur la nuit. Un livre si bien écrit qu'il m'a fait flipper.