Mutafukaz spin-off : loba loca : intégrale

Comme d'hab j'adore. Et encore une héroïne badass, dans un scénario qui vient compléter la série Mutafukaz, une espèce de fuite en avant adolescente, dans un style graphique à la fois brut et doux, à l'image des contradictions de cet âge.

(Ce tome peut être lu seul mais surtout après Puta Madre… et de toute façon il faut lire Puta Madre , c’est une masterclass !!) Guada est une jeune ado, qui vit des problèmes d’ado : peines de cœur , mal dans sa peau, victime d’harcelement plus ou moins violent. Élevee seule par sa mère , elle va découvrir qui est son père et va décider de choisir un chemin différent de celui des autres ados… —————— Comme à son habitude, Run nous raconte une super histoire distrayante , drôle , avec un hommage sincère au cinéma et comics de genre. Et comme à son habitude , il rajoute en même temps des réflexions bien plus profondes (sans être prise de tête ou moralisateur) ; dans ce tome on aura les médias (qu’il approfondira dans MFK2) l’adolescence , l’harcelement scolaire ou pas , le poids de l’hérédité et la difficulté pour un ado de trouver sa route… C’est très bien fait et toujours aussi intelligent Le dessin de Guillaume Singelin est parfait pour le ton du récit avec des moments durs et doux . —————— Loba Loca est encore un récit brillant même si un peu moins marquant que Puta Madre ; il est par contre moins éprouvant et bien plus fun. Run prouve une fois de plus que c’est un auteur vraiment sous-côté ; ces scénarios sont à la fois fins, bourrins, fins et intelligents. L’univers Mutafukaz est vraiment très riche et pour l’instant Mutafukaz est presque le tome que j’ai le moins aimé ☺️même si ça reste très qualitatif «mon classement : Puta Madre > loba Loca = MFK2 > Mutafukaz