La nuit du faune

Un merveilleux conte philosophique mêlant science-fiction et un soupçon de fantasy par l'auteur du remarquable Latium. Le roman incontournable de cette rentrée littéraire 2021.

La rencontre improbable entre Astrée jeune fille d'apparence, dernière représentante de son espèce et d'un faune va nous plonger dans un voyage à travers le cosmos fait de rencontres des différents habitants. Roman dense, exigeant, parfois compliqué mais dont on ne sort pas indemne. Une sacré réussite !

Il suffit de se laisser porter, de faire ce voyage - intérieur...?- au côté de nos trois héros que rien ne réunit et pourtant en une nuit ils vont vivre l'expérience la plus importante de leur vie. Le vivant remis a se place. Écrit de la plume la plus légère.

Dans cet ouvrage, le lecteur suit le voyage d'Astée, petite fille sans âge, dernière représentante de son espèce, en quête de solitude et d'oublis et Polémas, jeune faune intrépide, issu d'une toute jeune nouvelle espèce en quête de réponses et d'aventure. Astée accepte d'aider le faune dans sa quête et ils partent ainsi visiter l'espace. Ce roman très poétique et philosophique (parfois trop à mon goût) aborde avec une bien jolie plume des thèmes variés allant de la physique quantique à la religion. J'ai trouvé quelques longueurs et les descriptions parfois poussées au point de me faire perdre le fil du sujet évoqué mais dans l'ensemble le format court (256 pages) permet une immersion sympathique dans cet univers qui nous est présenté par l'auteur sans que ça fasse "trop"

Premier abandon 2024 (et sûrement pas le dernier). J'étais pourtant très enthousiaste à l'idée de commencer ce roman après avoir pris connaissance de la quatrième de couverture : « Un admirable texte initiatique » (Libération) ; « Le ''silence éternel de ces espaces infinis'' nous parle ici au plus près » (Télérama). Je suis donc très déçue d'être passée à côté car j'avais sincèrement envie d'aimer. Malheureusement, malgré tous mes efforts pour me concentrer et tenter d'accrocher, je n'ai pas du tout réussi à entrer dans le récit. Voici brièvement et principalement pourquoi : • La plume de l'auteur ne m'a pas plu. Beaucoup trop de virgules qui ont finies par me perdre - ceci est un ressenti personnel, il va de soit. Voici deux phrases pour exemple (sait-on jamais si cela vous donne envie de découvrir ce bouquin !) : 1) « Dans la nuit, le parc changeait, perdait sa joliesse de jardin d'enfants, dévoilait une nature plus sombre, plus complexe, peut-être, pensa Polémas, parce que la récente discussion influençait sa perception, peut-être car la lueur de la lune rendait propice la remontée à la surface d'énergies souterraines, celles que les cavernes en dessous de la montagne abritaient, sous forme, lui avait dit la fillette, de puissantes créations artificielles, de ''machines''. » (page 37, édition Le livre de Poche). 2) « Au-dessus, tout autour, les arbres s'agitaient sous l'effet d'un insensible vent, leurs cimes balançaient vers l'avant et l'arrière en une longue prière, dans le rythme d'une incantation silencieuse, réduisaient par instants ce qu'on pouvait voir du ciel, jetaient plus d'ombre encore, accentuaient l'impression d'enfermement. » (page 40) • Également, les thèmes de l'ouvrage axé ''science'', sur la création de l'univers (de ce que j'ai lu) : cela ne me parle pas trop. Il y a bien évidemment de l'imaginaire mais cela n'a pas suffit à me faire aimer ce que je lisais. Je m'attendais davantage à des voyages interplanétaires, à une aventure globalement palpitante, le tout faisant réfléchir certes mais sans forcément parler de la création, ni de faits scientifiques, comme dit plus haut (j'insiste et je me répète : de ce que j'ai lu). • Pour finir avec les raisons de mon abandon : je n'avais pas du tout envie de revenir au livre, ni le soir ni à aucun moment de la journée. C'était à la limite de me provoquer une panne de lecture... Je n'avais pas lu pendant plusieurs soirées car je ne voulais pas commencer un autre bouquin avant de finir celui-ci, c'est pour dire. Force est de constater que je n'ai pas du tout accroché... À mon grand désarroi ! Tous ces points cités justifient donc mon choix d'abandonner et confirment mon envie de lâcher prise... Ce sont des choses qui arrivent. La façon d'écrire, le sujet traité et mon manque d'intérêt pour cette lecture ont eus raison de mon enthousiasme. Le courant n'est pas passé entre moi et « La Nuit du faune » malgré les belles réflexions qui semblent le parsemer. Ce roman n'était pas pour la lectrice que je suis, mais il sera peut-être fait pour vous, qui sait ? S'il vous tente, n'hésitez pas à vous en faire votre propre avis. PS : je ne préfère pas mettre d'étoiles sur Babelio étant donné mon abandon à moins de 100 pages (60 sur 312 pour être exact).