Latium. Vol. 1

Premier roman de Romain Lucazeau que je lis, j’ai apprécié ! Ce premier tome est une mise en place des personnages, des concepts et de l’intrigue que le second tome développe. J’ai beaucoup aimé les idées de l’auteur et je les ai trouve intéressantes, cependant je ne suis pas certaines de recommander ce livre a grand monde. C’est une façon d’écrire tout en philosophant qui ne plait pas à tous. Certains concepts sont développés de manière longue et détaillée, d’autres simplement évoqués… il faut s’accrocher ! Dans ce sens cela ressemble à Terra Ignota de Ada Palmer mais en mieux selon moi (les concepts sont plus identifiables, les références sont plus claires et pertinentes à mon goût). La question de l’unicité d’une IA, du degré de liberté à partir duquel elle devient indépendante et la réflexion sur le carcan est passionnante ! J’ai aimé le style d’écriture. Je pense que c’est un livre à offrir aux amateurs de philosophie et d’IA.

« Latium » de Romain Lucazeau est le deuxième roman que je lis de cet auteur après « La nuit du Faune ». Comme à ma première lecture, j’ai eu un peu de mal avec le style et j’ai dû m’accrocher pour aller au bout de ma lecture. Dans un futur lointain, l’Homme a disparu suite à un évènement nommé « l’Hécatombe ». Cependant, les intelligences artificielles ont survécu et ont évoluées. Elles sont livrées à elles-mêmes car leur raison d’être était de servir l’Homme, suivant les lois du Carcan (règles de la robotique d’Asimov) mais l’Homme n’est plus et elles se retrouvent divisées, esseulées voir complètement folles. L’une des intelligences se nomme Plautine, elle est une Nef stellaire géante et s’est divisée en plusieurs parties d’elle-même, chacune de ses parties ayant une conscience et des ambitions propres. Le lecteur fait également la rencontre d’Eurybiadès, homme-chien de son état, commandant d’un navire de guerre.   Mon avis : Je ne vais pas mentir, j’ai mis du temps à m’imprégner de l’histoire. L’idée de fond m’a tout de suite attirée et les articles parlant du Dan Simmons à la française m’ont donné envie d’acheter ce livre. Mais, j’ai passé le premier quart du livre à me demander ce que je lisais, je n’ai pas pris de plaisir à ma lecture au début trop occupée à essayer de comprendre ce qu’il se passait. Puis, l’histoire s’explique via des révélations du l’une ou l’autre des IA et tout devient un peu plus clair. J’ai trouvé le style d’écriture un peu pesant, le côté « ancien » est sympathique mais je l’ai trouvé trop présent et j’ai passé mon temps à aller lire les notes en bas de page pour essayer de situer un peu ma lecture. Je n’ai pas trouvé qu’il s’agissait d’une lecture facile, mais il s’agissait d’une lecture riche, peut-être trop riche à mon goût, j’ai dû faire marche arrière plusieurs fois. Pour résumer, je ne nie pas les références, l’imagination et la qualité de la plume loin de là. Mais, comme la nuit du Faune du même auteur j’ai trouvé ce roman un peu trop philosophique et difficile à suivre. J’ai beaucoup aimé l’univers et j’aurai aimé en découvrir plus car le fond est vraiment original, riche et puissant mais je n’accroche pas à la forme.   Mes plus : -       Univers vaste, riche et avec beaucoup de potentiel -       Nombreuses références au genre Mes moins : -       Philosophie tient une place trop importante pour moi -       Fil difficile à suivre -       Vocabulaire éprouvant

On m’a offert ce livre et l’idée de départ était intéressante, le quatrième de couverture donnais envie, mais, j’ai personnellement trouver l’histoire peu intéressante, remplie de mots complexes pour faire bien mais sans substance et vraiment longue à se mettre en place.