Omerta

Bon en réalité c’est son quatrième roman écrit en 2006 peut être qu’il se faisait la patte mais c’est long, des dialogues plats, un personnage principal insipide, niais a tel point qu il lui faut 400 pages pour découvrir que son père est un criminel ,chose qui se voit depuis la station spatiale de l’espace dés les premières pages. Ellory remplit des pages et des pages de platitudes puis les 150 dernières c’est l’explosion qui ne sauve pas le bouquin pour autant !

Ellory maîtrise parfaitement ce sujet de la mafia new-yorkaise et nous offre un petit bijou littéraire. Ça démarre doucement, dans une Floride pleine de charme, avant de se dérouter vers New-York et prendre une toute autre tournure. Et là, ça va accélérer tranquillement, mettant en place une par une les pièces d’un puzzle dont on a l’impression de savoir ce qu’il va représenter, avant d’exploser en mille morceaux, avec quasiment un retournement de situation par page, pour arriver à un épilogue presque moral. Il y a un peu du « Parrain », ce qui est une référence de qualité. A lire absolument !

Je ne suis peut-être pas objective car je suis fan de cet auteur…Mais encore un polar très noir et prenant à lire. La vie tellement vite quand on ne connaît pas entièrement son passé..

Ellory nous captive avec des détails qui donnent vie aux personnages. On se croit à l intérieur de la mafia new-yorkaise.

J’ ai eu envie d abandonner à maintes reprises mais j ai été au bout , en me disant que ça allait bien se décanter tous ces mystères mais non … sur 600 pages , on peut en enlever la moitié . C est long , c est sans action, seuls les personnages tiennent la route et il faut attendre les 150 dernières pages pour enfin être au cœur de l histoire .