La popularité de ce livre sur Gleeph
Résumé
Le carnaval des ombres 1958. Un cirque ambulant, avec son lot d'attractions et de bizarreries, vient de planter son chapiteau dans la petite ville de Seneca Falls, dans le Kansas. Sous les regards émerveillés des enfants et des adultes, la troupe déploie un spectacle fait d'enchantements et d'illusions. Mais l'atmosphère magique est troublée par une découverte macabre : sous le carrousel gît le corps d'un inconnu, présentant d'étranges tatouages, des points presque invisibles. Arrivé sur les lieux, l'agent spécial du FBI Michael Travis se heurte à une énigme qui tient en échec ses talents d'enquêteur. Les membres du cirque, dirigés par le mystérieux Edgar Doyle, ne sont guère enclins à livrer leurs secrets. On parle de magie, de conspiration. Mais l'affaire va bientôt prendre un tour tout à fait inattendu.
607 personnes l'ont dans leur bibliothèque
- Nini kili- 19/07/2021Long comme un quinquennat de MacronL’histoire : un cadavre est découvert sous le plancher d’un manège de foire itinérante et un agent du FBI est dépêché pour enquêter. La réalité : des pages et des pages de dialogues interminables entre l’agent en pleine crise existentielle et le responsable du cirque, un complot des méchants du Gouvernement, des Nazis, des Francs Maçons, des russes, des communistes, des scientifiques fous… on a ici tous les vilains des États Unis (mince, il manque Daesh) contre un agent dépressif et un responsable de cirque qui tente d’être charismatique… mais les culs terreux du bourgs gagnent à la fin, ouf, God Bless America.42
- Pauline bouquine- 30/05/2023Déroutant 🎪C'est avec ce roman que je découvre R.J Ellory et je ne m'attendais pas du tout à sa. Je vous conseille d'être bien concentré pour lire ce roman. L'écriture est fluide, descriptive avec une alternance de passé et présent (1958 époque du roman). L'ambiance est pesante, malsaine mystique, ombrageuse. Nous sommes en 1958 dans la petite ville de Seneca Falls dans le Kansas un cirque ambulant vient fraîchement de débarquer. Le lecteur fera la rencontre et connaissance de Mickaël Travis un jeune agent du FBI qui sera dépêché sur les lieux macabres du meurtre ou l'inconnu présente d'étranges tatouages... Malgré les longueurs, les répétitions et les nombreux personnages j'ai beaucoup aimé découvrir le passé de Mickaël un jeune agent torturé, fracassé. J'ai beaucoup aimé le contexte historique, cependant le côté juridique et politique m'ont perdue à certains moments. L'enquête est reléguée au second plan pour davantage de résilience, quête existentielle de notre protagoniste. Il m'a manqué le rythme et les rebondissements. Dans ce roman le lecteur trouvera des personnages complexes, une découverte de l'amérique des années après-guerre, un soupçon d'illusion, de magie et de mystère, des vérité difficile à encaisser... Un roman inclassable, unique. Mensonges, conspiration, complot, secrets et révélations vertigineux...20
- Aude Bouquine- 14/11/2021RJ Ellory, virtuose des mots, conteur de talent, potentiel coach de vie…Cette chronique aurait pu être une succession de citations relevées dans « Le carnaval des ombres » tellement RJ Ellory possède cette virtuosité de si justement décrypter les émotions humaines. Les auteurs susceptibles de dépeindre de façon si précise la palette de ces émotions sont rares et précieux. RJ Ellory n’a plus rien à prouver de ses aptitudes de conteur et de cette magistrale aisance qui est sienne de prendre son lecteur par la main pour l’emmener dans son univers. Non seulement ce roman touche en plein cœur grâce au chemin que parcourt Travis, lui qui était tellement sûr de ses croyances, mais l’auteur installe une atmosphère impossible à quitter. On voudrait que la lecture dure toujours et que le mot fin n’y soit jamais apposé. Tels certains autres grands qui suscitent chez moi la même émotion, comme Dennis Lehane ou Stephen King par exemple, je ne comprends pas pourquoi ses romans n’attirent pas les scénaristes cinématographiques. Tout est là pour faire un grand film, digne des plus immersives productions. RJ Ellory est semblable aux grands vins qu’il faut laisser mûrir et lorsque le plaisir d’ouvrir la bouteille arrive enfin, c’est un véritable régal. Je crois qu’il pourrait m’emporter n’importe où, en écrivant sur n’importe quel sujet que je le suivrais les yeux fermés. A contrario de la célèbre réplique, « We are not in Kansas anymore », ici nous sommes bien au Kansas, précisément à Seneca Falls en 1958. La période des années 60 aux États-Unis est un terreau extrêmement fertile pour l’écrivain anglais qui s’intéresse aux faits de société et à la politique américaine. Il a déjà écrit sur Kennedy, sur la CIA, sur la Mafia. Le voilà maintenant sur les terres du FBI dirigé alors par le troublant J. Edgar Hoover : la plongée est y vertigineuse. L’auteur nous embarque dans les arcanes de cette institution, dévoile les méthodes qui y étaient testées, les projets en devenir d’un être mégalomane soucieux de demeurer dans l’Histoire. Le « Carnaval Diablo » se produit dans cette petite ville. Un cadavre est retrouvé là. Le FBI y envoie un seul agent : Michael Travis, 31 ans. Tandis qu’il interroge les habitants ainsi que les membres du cirque que l’on appelle fréquemment des « freaks » puisqu’ils ont des caractéristiques physiques particulières, de nombreux souvenirs remontent à sa mémoire. « Quand il y repensait, c’était comme s’il avait deux types de souvenirs à l’horizon de sa mémoire : ceux d’avant et ceux d’après. Les premiers étaient sombres, les seconds plus sombres encore. » « Le carnaval des ombres » est un roman d’ambiance illuminé par des personnages solaires qui révéleront chacun leur part d’ombre. Travis en est le personnage principal puisque le voyage que nous propose RJ Ellory est tout en introspection à travers cet homme qui croyait tout savoir de lui-même. Travis est sûr de lui, droit dans ses bottes, a des convictions fortes et des idées bien arrêtées. Le FBI est sa maison de cœur, il est entièrement dévoué à sa tâche. Des évènements particuliers vont mettre à mal cette manière de penser, et l’obliger à réfléchir sur ses propres croyances, ce qu’il pensait immuable et pérenne. Par de fréquents retours en arrière, dans le passé de Travis, l’écrivain nous autorise à pénétrer dans son intimité et à éclaircir, grâce à la mention d’évènements particuliers de son enfance, de sa jeune adolescence, de son éducation, de sa cellule familiale, les lents changements qui vont s’opèrer en lui. Son enquête et sa rencontre avec Edgar Doyle vont achever d’ouvrir les portes de la conscience. Trop habitué à « sa propre compagnie », Travis avait mis des barrières autour de ses souvenirs, et c’est lentement, par des cauchemars, des évènements précis et des paroles de vérité que ces barrières tombent progressivement. La vérité trouve toujours un chemin même si l’individu concerné s’efforce de se la cacher. Les questionnements de Travis sont un peu les nôtres : quels souvenirs sont de l’ordre de ce qui nous a été raconté et lesquels sont l’exact reflet de la réalité ? De quoi est faite l’identité personnelle d’un adulte ? Quelle est la part du vécu, de l’enfance, dans la construction de la personnalité ? Le voyage intime et privé de Travis a flirté avec le mien, et la grande force de RJ Ellory réside dans le fait qu’il flirtera certainement avec le vôtre aussi. Ce périple ne peut se faire seul, surtout lorsqu’on a décidé de se mentir à soi-même. Il arrive par les autres. Ici, la vérité perce grâce aux « freaks » de ce cirque ambulant, notamment par l’intermédiaire de Edgar Doyle qui endosse le rôle naturel de guide spirituel, celui qui fait ouvrir les yeux et aide à prendre conscience, celui qui force les barrières de l’esprit et en fracture les murs. Cette propension à l’identification des personnages et à leurs questionnements déclenche la palette des émotions. L’auteur décrit des rites de passage nécessaires lorsque Travis est forcé de sortir de sa zone de confort : le déni, la colère, les tractations avec sa conscience, mais aussi avec les autres, l’acceptation. Il fait le deuil de lui-même, et le lecteur le suit sur ce chemin en faisant lui aussi le deuil du sien. La justesse des réactions catalyse la justesse des émotions décrites. Les personnages deviennent des êtres vivants que l’on côtoie dans la vie réelle, ont une vraie humanité et ne sont plus cantonnés à de simples personnages de roman. Le lecteur lui est totalement acteur de sa lecture par son implication émotionnelle. Compassion et empathie. « Le carnaval des ombres » recouvre le chapiteau de nos propres existences. RJ Ellory y apparaît comme le grand prestidigitateur qui fait voler nos certitudes. Ce texte n’est pas seulement un roman, il met en lumière des principes fondamentaux de questionnement pour qui veut creuser les coulisses de sa propre existence. « Peut-être que la seule chose prévisible dans la vie était son imprévisibilité inhérente. » L’écrivain peut s’enorgueillir de se révéler comme un coach de vie. « Nous sommes responsables de tout ce qui nous arrive, même les choses dont nous pensons qu’elles sont motivées de l’extérieur. La pensée et la faculté de décision sont supérieures à tout le reste. Le pouvoir de la pensée est le pouvoir de l’esprit, l’esprit gouverne le corps et le corps fait simplement ce qu’on lui dit de faire. Si vous êtes dans un trou, c’est vous qui l’avez creusé. » Ce roman fera partie des rares livres que je m’autoriserais à relire plusieurs fois, à différentes étapes de la vie, pour en savourer les mots et les conseils de vie.20
- Charlyss- 03/09/2022Longue mise en place mais super ambiance et histoire dont on veut tout savoirL'ambiance de la petite ville américaine bousculé par ce cirque attachant dont on veut connaître les secrets. Le personnage principal est assez tatillon on veut le bousculer. Une histoire vraiment prenante une fois la mise en place passée.10
- Mums2- 05/08/2023Je ne sais pasSi j'ai aimé ou pas.... Je suis allée jusqu'au bout, parce qu'il nous tient en haleine... Le personnages sont riches et bien travaillé... Mais, il y a un mais...00
Le bon père
Santiago Diaz
L'enfant étoile
Katrine Engberg
Le silence de la ville blanche
Eva Garcia Saenz
L'empereur blanc : thriller
Armelle Carbonel
Bluebird, bluebird
Attica Locke
Tu me manqueras demain
Heine Bakkeid
L'arbre du mal
Tana French
Les sept châtiments
Jordi Llobregat
Intuitions
Paul Cleave
Un tueur sur mesure
Sam Millar