La vie en relief

J’ai commencé à le lire fin mai Nous sommes fin août quand je le termine. Je n’ai pas lu de l’été car ce livre ne m’a pas donné envie de lire et je n’aime pas ne pas finir mes lectures. Je pensais qu’il y aurai des petits passages philosophiques mais non, j’ai plus l’impression de lire un journal intime dans le désordre. A la fin il se demande si il est écrivain,avec ce livre je pourrai lui répondre que non. Grosse déception.

J ai mis vraiment tres longtemps a lire ce livre , je m y suis accroché car l écriture me tenait et en meme temps le recit m ennuyait rapidement ce qui fait que j ai pas vraiment reussi a le lire . Les recits sont jolis en soi , assez véridique dans la vie de chacun , je pense que le soucis est là, pas de reelle morale ou réflexion, un recit juste . Qui en soit est suffisant mais ne m a malheureusement pas tenu jusqu au bout

A force de se regarder le nombril, Delerm a attrapé un torticolis et ne sait plus quoi écrire pour nous asséner de pseudos réflexions dignes d'un comptoir. Il aurait pu rajouter à cette addition sans queue ni tête, une page sur l'extrême ennui que procure la lecture de cet opus auto-célébrateur.

« Je n’ai pas l’impression d’avoir été enfant, adolescent, homme d’âge mur, puis vieux. Je suis à la fois enfant, adolescent, homme d’âge mûr, et vieux. C’est sans doute un peu idiot. Mais ça change tout. » Être riche, à chaque époque de notre existence, de tous les moments qu’on a vécus, qu’on vit, qu’on vivra encore : c’est cela, la vie en relief. Voir ses souvenirs et ses sensations non pas additionnés les uns aux autres, mais comme démultipliés, à l’infini. Vivre comme si c’était la première fois. Trouver de la beauté dans l’ordinaire des choses. Aimer vieillir, écouter le bruit du temps qui passe. Humeur du temps qui passe. Souvenirs ravivés. Les mots prennent des couleurs et donnent un sens à ce qui n’en avait pas vraiment. Rien de suranné. Les éclats de la jeunesse, des premiers amours, croisent ceux de l’âge mûr, de la vieillesse. Des instants de vie qui offrent tout, leur brièveté, leur manque d’importance, leur délicatesse, leur joie, leur tristesse sous la plume pleine de poésie de Philippe Delerm. Poser un regard différent sur les petites choses de la vie, leur donner un certain relief. Donner de l’importance à l’instant qu’il soit passé ou présent. Lire Philippe Delerm c'est toujours l'assurance de passer un moment délicieux, en marge du temps, à chaque nouveau chapitre on plonge la main dans la boîte de chocolats sans savoir sur quel fourrage on va tomber et on se laisse surprendre. « Le malheur, c’est de perdre quelqu’un. Le bonheur, c’est d’avoir quelqu’un à perdre »

Je ne trouve aucun sens à ce que je lis. Un chapitre attire mon attention et le suivant est sans aucune saveur. C’est assez désespérant.