L'homme-joie

Il n'aura fallu qu'une phrase en quatrième de couverture pour me convaincre d'acheter ce livre, d'un auteur qui m'était encore inconnu. "Écrire, c'est dessiner une porte sur un mur inffranchissable, et puis l'ouvrir." Cette ligne, c'était une promesse, celle d'une poésie fine, émouvante. Quelque chose de nouveau, et que je recherchais. Car ma lecture s'est résumée à une évidence, à une succession de brèves réjouissances tant chaque mot, chaque idée portait un écho pur et familier, m'emportant dans une révélation que j'avais toujours attendue : "Mais oui ! Mais oui ! Mais oui !!". C'était la conviction que je venais de trouver ce que j'allais préférer, et ce qui exprimait le mieux la plus belle beauté littéraire que j'espérais un jour lire ou écrire.

Je découvre la douce poésie de Christian Bobin. C'était un moment d'une infini tendresse, une invitation à la philosophie et au spirituel aussi. Pour ma part, le lire à voix haute m'a permis de mieux m'en imprégner.