La prochaine fois que tu mordras la poussière

Je n’ai pas aimé, me suis ennuyée, même si au début j’y croyais, Panayotis me faisait rire… puis on attend la suite, l’histoire du père qui va bientôt mourir (mais c’est l’auteur qui va mal). On apprend qu’il a des frères et une mère à la fin du livre… il faudrait trouver humaine cette personne très autocentrée, sa narration n’est pas fluide, est déconstruite (elle ne nous touche donc pas en profondeur). Et Panayotis en devient de moins en moins attachant. Le sujet du coming out, aurait pu être central, et aurait rendu le livre plus intéressant. Tout n’est pas à jeter, mais il aurait fallu travailler plus, à mon humble avis…

J’ai été chamboulée après avoir vu son spectacle « presque ». Je le suis tout autant après cette lecture. Il n’y a pas d’artifices, pas de faux semblant. C’est cru. Ouais. Mais bordel ce que c’est enivrant d’être plonger aussi intimement dans son cheminement personnel. Merci de parler de la honte de soi, de l’incompréhension de nos propres actes et aussi de la découverte de sa sexualité qui peut venir tout fracasser. Et de ce « devoir » de mettre des mots qui peut soit nous rassurer ou au contraire nous piéger nous-mêmes. Merci pour l’engagement qui transperce à la lecture.

C’est un livre très touchant, très cru et sans pudeur. L’acteur et humoriste c’est dévoilé comme je ne l’aurai jamais imaginé j’ai adoré.

Découvert dans l’émission Quotidien, l’humour et la légèreté de Panayotis m’enchantaient et c’était un plaisir de découvrir ses chroniques quotidiennes. Après quelques années, le voilà avec un roman au titre intriguant. Le bonhomme était feel good, il paraît qu’il y cause de son daron et de quelques problèmes alors vendu, je l’ajoute dans ma PàL. C’est dès les premières pages que je comprends que ce livre ne sera pas aussi simple à lire. À l’instar de l’image publique, on le découvre sous un angle sombre et terriblement attachant. J’ai adoré le lire mais attention de bien rester accroché car la justesse de ses mots nous attire vers son abysse aussi riche que vertigineux. Je le conseille, seulement à évitez si vous n’êtes pas prêt à faut le grand plongeon.

C'est une lecture assez particulière. À la fois je n'ai pas pu quitter le livre, il se lit très vite, avec fluidité, et à la fois je ne pouvais m'empêcher de garder une distance glaciale avec ce récit qui glissait sous mes yeux. Car c'est cela, je n'ai fais que glisser sur ce qui était dit. La partie la plus intéressante étant pour moi tout l'aspect rétrospectif sur le lien familial, la relation paternelle : elle m'a émue d'une certaine manière pour résonance personnelle, même si la barrière que j'avais avec le récit restait assez solide. Pour le reste, je n'ai senti qu'un récit-défouloir, une thérapie dont j'ai été exclu. Ne connaissant pas le "personnage" de Panayotis, je ne m'attendais pas à avoir accès à ce point à tous les méandres fantasmatiques de son esprit, ce qui m'a profondément mis mal à l'aise. Je n'ai parfois pas compris pourquoi je lisais tout ça et pourquoi j'y avais accès.