Ceux que je suis

Parmi mes romans préférés, je pense que les quêtes d'identité vis à vis de nos origines ont une belle place. Et ce livre en fait partie. L'écriture est simple, le livre est court mais l'histoire est magnifique! Je l'ai adoré, j'ai eu les larmes aux yeux à de multiples reprises ! Je recommande vivement ! ☀️

Magnifique ! Magnifique ! La dernière phrase du roman m’a scotchée. Plume agréable à lire pour un auteur que je ne connaissais pas. Comment un auteur qui n’a pas la moindre origine marocaine a pu écrire un roman aussi authentique, aussi nourri de détails aussi précis quand aux pratiques sociales et culturelles ? C’est ce que j’appelle un vrai travail de recherche pour retranscrire des vies et nous imprégner de l’histoire. J’ai aimé, j’ai souri, j’ai frissonné, j’ai pleuré et tous cela presque en même temps à chaque page tournée. Ce voyage initiatique, terriblement triste a réconcilié des vies, apaisé des cœurs et des esprits. Des secrets sont dévoilés, des personnages se sont réconciliés et finalement ce qui est un décès et un deuil se terminent comme un happy end pour tous le monde. Ceux que je suis : ce titre je l’ai compris au fil de l’histoire et je dis merci à l’auteur pour ce magnifique ode à l’amour et la paix intérieure !

Aimée le propos sur la double identité France Maroc et la vie à Casa mais pas l’écriture ni la construction. Prêtée par Hélène

Un très beau roman sur le deuil, la transmission familiale et la double identité. L'histoire est racontée du point de vue de Marwan, un prof d'histoire trentenaire, français d'origine marocaine et confronté au deuil dès les premières pages du roman. Je me suis néanmoins questionnée tout le long du livre car même si j'ai trouvé cette histoire très bien écrite, l'auteur est un homme blanc franco-britannique sans aucun lien - à priori- avec le Maroc. La question de l’appropriation culturelle dans cette thématique abordée m'a donc troublé. Écrit en 2019, il utilise aussi parfois le terme "beurette" pour parler des femmes arabes, ce qui est un terme assez connoté péjorativement depuis plusieurs années. Même si je dois avouer que c'est la seule maladresse que j'ai relevé (mais je ne suis pas non plus marocaine). Les questions sur la double identité du personnage principal sont plutôt justes et l'histoire est très interessante.

Une histoire de mémoire familiale, de transmission, touchante et tintée d’humour. Olivier Dorchamps traite avec brio la difficulté que peuvent avoir les enfants nés de parents émigrés à faire ce travail de mémoire en retrouvant un pays, une famille et une culture qui ne sont pas les leurs. Ceux que nous pensions ne pas être peuvent devenir ceux que nous sommes.