Atlas six

La migraine du manque de contexte. Peut-être que je ne suis pas le public ; je n'ai jamais mis les pieds sur Tiktok, lieu où la hype de ce roman a débuté. Peut-être aussi que je me suis endormie (tu sais, quand tu continues de lire alors que tu fais le bilan entier de ta vie à l'intérieur de ton crâne, et que tu finis totalement paumé quand tu reviens à ta lecture ?) à chaque fois que les personnages apportaient du contexte, de la substance, ou des débuts de réponses à la question "Mais qu'est-ce que vous fichez ici, c'est quoi ce lieu, vous y faites quoi, au juste ?". Je me suis même dit que, peut-être qu'en fait, Atlas six est à Harry Potter ce que Cinquante nuance de Grey est à Twilight : une fanfiction réécrite en dehors de l'univers de base, pour devenir une histoire à part entière, inédite.  Peut-être, hein. J'en ai aucune idée. La seule chose que je sais c'est que j'ai été déçue. Notamment parce que ce livre est à des années lumières de ce que me vendait la quatrième de couverture.  Les personnages sont tous détestables, perfides, antipathiques. On les suit à tour de rôle, dans un roman choral où chacun crache à la tronche de ses petits camarades à longueur de temps - ça en devient vite lassant. Ils sont six, sélectionnés parmi tous les magiciens du monde, en compétition pour entrer dans la Société la plus élitiste, concervatrice du savoir exhaustif de la bibliothèque d'Alexandrie. Et tout du long, on oscille entre médisances en pagaille sur ses petits camarades, et théories physiques, quantique, philosophique sans préambule, sans contexte autre que "on étudie ça en cours en ce moment".  Tout est bancal. Les relations entre les personnages, leurs ambitions, le déroulement des choses. Les scènes s'enchaînent sans fluidité, les actions sont ravagées par des longs dialogues et des monologues du narrateur ressassant encore et toujours les mêmes émotions, les mêmes traumatismes, les mêmes pensées. Le plot-twist est cousu de fil blanc, et la fin ! Tellement incohérente, donnant l'impression que notre calvaire n'a servi à rien.  J'ai souffert dans cette lecture où les passages laissant entrapercevoir ce pourquoi le livre m'a tenté (la magie) sont tabassés par des scènes de téléréalité. Je me suis accrochée, lisant jusqu'à la fin dans l'espoir d'être récompensée, en vain. Peut-être que les autres tomes sont mieux, mais je ne m'y replongerais pas.

Ce livre est un enfer. Je ne comprends pas pourquoi il est apprécié sur tiktok Il y a zéro intrigue, genre vraiment On passe 90% de notre temps dans la tête des personnages, et puisqu'ils sont creux et caricaturaux af, bah c'est chiant Quand il se passe quelque chose ça dure 2 lignes Et puis ilcy a des giga incohérences: genre d'où Gideon ne fait pas l'objet d'une étude par la société alexandrienne alors qu'il est littéralement unique en son genre? En plus les deux mecs là se ressemblaient tellement que je les confondait (Callum et Tristan) J'ai dnf le livre et j'abandonne rarement mais là c'était impossible Je pense que les gens qui disent l'avoir aimé ne l'ont pas compris parce que let's be real, c'est de la physique quantique donc je lirai pas la suite Ça se veut intelligent et stylé mais franchement non, rien que le perso de Parisa est usant Avis complet sur booksta: @sarahbooks05

J’ai été déçue par ce livre. Est-ce la façon d’écrire de l’autrice ? Est-ce ses personnages ? Est-ce le trop de blabla et le manque d’actions ? Un peu de tout… C’était lourd, long, compliqué. J’aime la vulgarisation, et j’ai trouvé qu’il n’y en avait pas assez ici. Je suis nettement moins motivée à lire quand on couche juste des mots sur le papier pour montrer qu’on connait 2 fois plus de vocabulaires et de concepts scientifiques que la moyenne : non merci. Je ne lirai pas la suite. Même si l’ambiance m’avait arrivée, et même si j’aimerais savoir ce que va devenir Libby (que j’aimerais fortement voir devenir badass et moins pleurnicharde).

Prétentieux, faussement intellectuel, et beaucoup moins avant-gardiste que l'autrice s'imagine. Je n'ai pas détesté, soyons clair, mais diantre, quel temps perdu. C'est bien beau d'utiliser pleins de mots compliqués, mais encore faut-il les comprendre. J'ai clairement eu l'impression que l'autrice se donnait un genre, à travers son univers, l'ambiance qu'elle a essayé de dépeindre, et son obsession des concepts fumeux qu'on nous présente comme évidents, alors que non. Les personnages auraient pu être intéressants s'ils avaient eu un tantinet de profondeur. Problème : ils ne servent à rien. Note pour tous les apprentis auteurices : l'intérêt d'un personnage ne peut se résumer à "il s'ennuie dans sa vie et a la flemme d'aller en thérapie, donc badaboum, voilà son rôle dans l'intrigue". Non, non et non. C'est d'un dommage. Libby, par exemple, était tellement intéressante ! Mais enlevez sa rivalité avec Nico, et elle en perd son latin. Callum et Tristan sont interchangeables dans leur platitude. Reina est un pot de fleurs qui aime lire. Quant à Parisa, c'est un cliché sur pattes qui n'a pas la moitié du charisme dont l'auteure croit l'avoir investi. Personnellement, je déteste quand les auteurices font du favoritisme et n'essaient même pas de s'en cacher : à quoi bon s'enquiquiner à élaborer 5 personnages ? Puisque l'auteure aime tant Parisa, qu'elle s'en tienne à cette dernière, et nous épargne le reste. Bref. L'intrigue n'a aucun sens ni intérêt puisqu'elle n'existe pas, tout simplement. Le style d'écriture est pompeux et ronflant, inutilement alambiqué, car l'auteure ne maîtrise pas le quart des sujets qu'elle aborde. Les dialogues étaient sympas au début, puis à l'image de l'histoire, ils tournent en rond. En conclusion, je ne sais pas quoi penser de ce livre. Je n'ai pas détesté. Il est juste... moyen, j'imagine.

J'avais tellement hâte de lire ce livre ! Cette ambiance dark academia, pdv multiples, magie, LA GRANDE BIBLIOTHÈQUE D'ALEXANDRIE !!! Et je n'ai pas été déçue ! Cela dit, je peux comprendre pourquoi bon nombre de personnes l'a été : le rythme est lent, il n'y à pas beaucoup de plot-twists (enfin, il y en a, mais c'est très subtil), les personnages sont dur à aimer. En effet, le rythme est assez lent, mais je pense sincèrement qu'avec ce système de magie et ces références/theories scientifiques (et parfois philosophique) ça aurait été très compliqué de suivre le rythme. Les plot-twists inexistants, parlons-en ! Je ne comprends pas les gens qui ont cet avis, il y en à eu tout au long du livre ! Mais les personnages sont tellement fourbe, vicieux, tout est fait de manière tellement pas explicite qu'on ne le comprend pas tout de suite. Personnellement j'ai mis plusieurs chapitres à m'adapter au livre et à comprendre que son but n'était pas de nous montrer mais de nous faire comprendre, réfléchir, analyser. Côté personnages, du génie ! Ils sont tellement énervant, tellement insupportable ! Imbu d'eux même et pourtant, chacun (ou presque) a ses faiblesses, ses failles. J'ai particulièrement accrochée aux personnes de Nico (et Guidon 🥺) et de Libby. Je trouve vraiment leur relation géniale, tellement complémentaire, indispensable l'un à l'autre et pourtant ils ne peuvent s'empêcher de se jeter des remarques acerbes ! Tristan est un personnage que j'ai A-DO-RER, presque au même titre que Libby, son manque de confiance en lui à créé un mécanisme d'autodéfense que j'ai trouvé très vrai ! Je ne vais pas faire la carte d'identité de chaque protagoniste, mais l'autrice à réellement sur développer une psychologie bien propre à chacun d'entre eux, avec une histoire personnelle extérieur à l'intrigue principale, qui je l'espère sera plus approfondi dans le tome 2 !