La péremption

Voici une fausse autofiction très bien tournée qui pointe les décalages des générations. Vrai et incisif mais aussi tout en douceur.

C'est rare, mais j'ai abandonné cette introspection nombriliste et sans envergure ni relief.

C'est suite à une chronique télé que je me suis décidée à lire ce livre. “En ce qui me concerne, je dirais plutôt qu'en vieillissant, j'étais devenue quelconque, une véritable anonyme au sein d'une ville où tout le monde a trente ans” avait capté mon attention et ce titre, la péremption... J'ai lu ce livre d'une traite comme si j'entrais quelque temps dans la vie de Zélie et j'en suis ressortie sans remord. L'histoire est intéressante, fluide mais je n'en ressors pas chamboulée ou pleine de questions existentielles. Juste un bon moment. Peut être le ressenti aurait été différent si j'avais 50 ans. A voir