Personne ne meurt à Longyearbyen

Archipel du Svalbard, Longyearbyen, la ville la plus au nord du monde. Agneta Sørensen, étudiante en biologie marine artique, est retrouvée morte, vraisemblablement tuée et déchiquetée par un ours. C’est Lottie Sandvick qui va enquêter, dans cette région où personne ne meurt, du moins pas en étant assassiné. A un millier de kilomètres de là, sur les îles Lofoten, en Norvège continentale, c’est Asa, une ancienne journaliste de guerre qui semble s’être suicidée. C’est Madsen, ex-collègue et ex petit ami qui va par la force des choses creuser sur les circonstances de son prétendu suicide. Deux femmes mortes, apparemment de manière accidentelle. Leur point commun ? Elles s'intéressaient toutes deux de près aux mammifères marins. Je découvre la plume de Morgan Audic avec ce titre (bien que j’ai « de bonnes raisons de mourir » dans ma PAL depuis de longs mois…) et je dois dire que j’ai passé un excellent moment de lecture avec cette histoire aux confins sauvages de l'arctique. L’intrigue nous tient en haleine et on cherche longtemps à trouver le lien entre ces deux femmes. Les rebondissements ne manquent pas et l’auteur distille au compte goutte ses indices, faisant monter la tension de manière abominable dans les dernières pages 😱. Les thèmes abordés sont variés et tout à fait d’actualité : le réchauffement climatique, les conflits politiques, la protection des espèces animales marines. Et ils sont abordés de manière intelligente , sans aucun côté moralisateur, au contraire en exposant les deux points de vue. L’auteur maîtrise indéniablement ses sujets. Les personnages sont attachants, chacun dans un état psychologique fragile après avoir vécu des traumatismes de par leur métier respectif. La plume très immersive de l’auteur nous fait ressentir le côté glacial de la région et son côté obscur dû au manque de luminosité en hiver. Quant au dénouement, je suis totalement conquise. Vous l’aurez compris, je me suis régalée avec cette histoire et je ne peux que vous le recommander.

Personne ne meurt à Longyearbyen et pour cause ! Personne ne met un orteil dehors sans être armé de son fusil, coutume ancestrale dans cette contrée lointaine où les étendues enneigées et glaciales sont partagées entre les hommes et les ours polaires. Voilà donc ce qu'il se cache derrière ce titre interrogateur. Deux enquêtes se déclenchent à plus de 1000 kilomètres l'une de l'autre et finissent par se relier pour ne faire plus qu'une. Une belle réussite, bien ficelée, engagée – la place de l'écologie est prégnante tout au long du récit – et addictive. Morgan Audic dans ce nouveau polar nous convie à l'extrême nord de l'hémisphère, dans un environnement hostile et sauvage, dompté par le froid. Un dépaysement total bien loin de nos habitudes occidentales. J'ai adoré d'ailleurs découvrir les us et coutumes de toute une population, les recherches de l'auteur sont énormes ! J'ai été conquise par ce nouvel auteur de polar français et j'ai hâte de lire son prochain !

Dépaysement garanti avec ce polar et ses dénouements inattendus. On est pris dzns lintrigue ,les pages se tournent, les chapitres défilent...et il est deux heures du matin 😄

Morgan Audic nous livre un thriller documenté et dépaysant. Deux enquêtes qui vont finir par se percuter pour mettre un jour un vaste trafic de bélugas. Un polar complexe et passionnant dans le permafrost. Alors assez courageux pour entrer dans ce paradis blanc ? À découvrir également : - Trop de morts au pays des merveilles - De bonnes raisons pour mourir

Ce roman est juste incroyable. Cette aventure en terre de glace est surprenante mais également très forte émotionnellement. On se rends compte, au travers des lignes, que l’océan reste un milieu dont nous ne connaissons pas tout mais que c’est également un lieu d’expérience abominable dont nous ne savons pas grand chose. Les deux enquêtes nous montrent un aspect humain que nous ne prenons pas assez au sérieux malheureusement… 🐳