Blackwater : l'épique saga de la famille Caskey. Vol. 4. La guerre

Ce tome est moins passionnant que les précédents pourtant l’histoire avance, et le mystère se dévoile un peu. Les rebondissements sont très nombreux. Je vais m’attaquer au tome 5 car l’histoire de ce clan reste tout de même très addictive.

Plus on avance dans la saga, et plus on se dit que chaque tome supplante le précédent ! J’ai encore plus adoré celui-ci , j’ai aimé l’orientation qu’a pris l’histoire et j’ai trouvé les personnages plus attachants. Beaucoup d’action dans ce nouveau volet avec l’accent porté sur Frances ce qui n’a pas été pour me déplaire mais aussi d’autres personnages du clan Caskey et la seconde guerre mondiale en toile de fond comme l’indique le titre de ce 4e tome. Une touche de surnaturel parfaitement dosée qui fait que cette saga peut vraiment plaire à tous. Cette fois encore il me tarde de découvrir la suite !

Encore un tome riche en découverte et en surprise ! On rentre dans le vif du sujet et c'est palpitant à souhait !

Guerre. Ce titre qui annonce un inévitable passage sur la seconde guerre mondiale - passage limite obligatoire pour de nombreuses sagas familiales - me donnait envie de bâcler la lecture de ce quatrième tome… à tort ! (forcément) La surprise a donc été au rendez-vous, et pour de multiples raisons. Premièrement parce que les clichés habituels n’y sont pas représentés. Les conflits restent à Perdido et la guerre ne vient que ponctuer le rythme industriel et économique de ses habitants. J’ajoute un gros coup de cœur pour les partis pris autour des valeurs sociales, du statut de chacun dans la famille Caskey et de leur ouverture d’esprit qui contraste énormément avec ce qu’on attend d’un empire familial d’Alabama, renforçant l’estime que j’ai pour Blackwater. Concernant l’intrigue, le mystère autour d’Elinor s’éclaircit, la relève de la jeunesse se veut pleine de promesses et de gloutonnerie reptilienne ! On a beau être à la fin du Printemps, j’ai retrouvé cette ambiance d’automne naissant, celle qui me charme complètement en littérature américaine et ce, grâce à la faune et la flore de Perdido. Alors oui, Blackwater est une série un peu molle à démarrer mais pour laquelle notre plaisir de lecteur.ice est récompensé dès la fin du premier tome. Pour le reste je dois bien avouer que c’est pitch perfect pour moi. J’ai beau tenter d’atténuer le sentiment en comparant salegossiquement la série à un feu de l’amour southern gothic, j’’en suis pas moins hyper client et ça m’gratte déjà d’attaquer le tome cinq ! Et vous alors, ça va toujours ? 🐊 😱

Ce tome 4 se déroule au début des années 40, en pleine Seconde Guerre Mondiale. Les habitants de Perdido subissent des restrictions malheureusement courantes à cette époque. De même, de nombreux jeunes Américains s'engagent pour partir au front. Concernant la famille Caskey, les personnages introduits dans le tome 1 ont tous bien avancé en âge. Vingt années se sont en effet écoulées depuis le début de la saga. Nous suivons l'évolution de la nouvelle génération représentée par Miriam, Frances, Grace et les enfants de Queenie. Malgré les tensions du quotidien, la famille Caskey paraît plus soudée que jamais. En parallèle, Frances, déjà soucieuse de ses origines dans le précédent tome, perce certains mystères autour de sa véritable identité et de celle de sa mère, Elinor. Mon avis: J'ai préféré ce tome 4 au précédent. Un certain nombre d'événements font évoluer le récit et les différentes révélations ont accru mon intérêt pour l'histoire des personnages. Les femmes de la famille Caskey sont encore plus mises en avant que dans les précédents tomes, ce qui renforce le féminisme de cette saga, pourtant écrite par un homme. La richesse des personnages, des personnalités de chacun et de leurs destins rendent le récit d'autant plus captivant. Il me tarde la sortie du tome 5 le 03 juin prochain!