Réparer les vivants

« C’était la voix de la vie d’avant ». Ce livre est autant une magnifique ode à la vie qu’un témoignage mathématique, presque cruel, de la fragilité de l’existence. Un récit vibrant.

Alerte coup de cœur : ce livre est renversant. Bouleversant d’humanité. Une lecture qui secoue et remue.

Mais je comprends que d'autres personnes l'adore. Il faut rentrer dans le rythme descriptif et cru de la narration, ce que je n'ai pas pu faire.

C'est l'histoire d'une transplantation : un jeune homme de 20 ans nommé Simon Limbres meurt dans un accident de voiture et ses organes peuvent être transplantés - "Le coeur de Simon migre dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnent d'autres provinces, ils filent vers d'autre corps." Bien que le monde chirurgical prenne une place très importante dans ce roman, il n'en reste pas moins que l'essence même de l'histoire fait la part belle à l'expression des sentiments. L'écriture est réaliste et à la fois poétique. Au final, c'est un roman plein d'émotions et de réflexions, un livre sur la mort qui se transforme en un chant de vie et d'espoir. Tout le roman se passe dans les 24 heures qui suivent l'accident de voiture. Il est 05h50 quand Simon entend sonner l'alarme de son téléphone pour aller rejoindre ses amis surfeurs. Le lendemain à 05h49 le coeur de Simon commence à battre dans le corps de Claire. Un jour qui semble éternelle : Maylis de Kerangal dissèque les secondes en des fragments d'éternité

6/10 L’idée du livre m’a beaucoup plue, mais je n’ai pas réussi à accrocher au récit trop descriptif. Cela m’a coupé des émotions que j’imaginais vivre en le lisant.