Lorenzaccio

J’ai eu, dans un premier temps, du mal à me plonger dans cette pièce en pleine action. On retrouve une Florence envahie, en 1537 par le tyran le duc Alexandre de Médicis ainsi que le Saint-Empire avec la garnison allemande. Florence abîmée, Lorenzaccio, patriote veut rétablir la république et prévoit de tuer son Alexandre, son cousin. Finalement, on rentre dans l’intrigue et dans l’impulsion patriotique des personnages, surtout celui de Lorenzaccio. Ce qui ressort bien après la lecture complète, c’est le contrastre entre le personnage de Lorenzo moqué par sa fragilité qui règne pendant toute la pièce et la préméditation du meurtre de son cousin. Lorenzo prévient le meurtre de celui-ci la veille et tout le monde le trouve ridicule, les Strozzis ainsi que les florentins. La pièce entre anachronisme et anticléricalisme de Musset tend à créer une sorte de confusion dans la tête du lecteur: Lorenzo, faible mais courageux, patriote mais qui finit par fuir sa chère Florence sous la pression du peuple se faisant passer pour mort. Lorenzo est finalement un personnage mystérieux mais méprisé (avec le suffixe accio). D’abord une idée de Sand repris par Musset, la pièce met en scène un contexte historique de tyrannie dans la ville de Florence sans y entrer profondément et toujours sous un regard très romantique de l’auteur retranscrit dans le personnage de Lorenzaccio. J’ai finalement accroché à l’œuvre vers le milieu de la pièce et ce fut une excellente découverte!

Pas trop long, reste compréhensible. Quelques thèmes pas mal, mais manque parfois de conclusion sur certains sujets. Très pessimiste, mais inspiré de la réalité finalement.

Lu au lycée, ce livre reste l'une de mes plus belles découvertes, scotché de A à Z, je l'ai aimé, et plus que ça même. Le relire serait un grand plaisir.

Je me souviens avoir bien appréciée cette pièce de théâtre, à lire pour le bac. Lorenzo, à qui on donne pas mal de surnoms, est un personnage que j'ai beaucoup aimé et je pense que c'est grâce - ou à cause - de lui que cette pièce m'a plu. Contrairement à d'autres que j'avais lu, il était agréable ici d'avoir des personnages plus complexes et bien écrits, j'ai trouvé, que ce qu'on peut lire. On se demanda à quel moment il va se détruire. Vraiment, une bonne pièce et je m'arrêterais ici pour ne pas en dire trop.

ayant eu envie de frapper renzo pendant la moitié de l’œuvre, il m’a été cependant extrêmement facile de l’accepter comme personnage intéressant dès que j’ai su qu’il était très dépressif (mon pire cauchemar restera quand même lorenzaccio joué par francis huster. jesus christ.)